Pour la première fois à Moscou, on a pu voir le show Top Gear Live créé par les auteurs et les animateurs du programme de télévision sur les autos qui connait un grand succès sur les chaînes mondiales. Pour le show, on a dépensé des dizaines de kilos de produits de pyrotechnie, on a amené des tonnes d'équipement et même sacrifié quelques automobiles.
Les automobilistes russes sont contents. Pendant deux jours, dans l'ensemble de sport « Olympique » à Moscou, se faisait entendre le vrombissement des moteurs, le grincement des tôles de fer froissé, le craquement des freins et des explosions de la pyrotechnie. Tout cela est une partie intégrante du show Top Gear Live. Il est fondé sur le programme britannique de télévision Top Gear, projeté avec succès depuis quelques années sur les chaînes de télévision du monde entier. Les animateurs sont les mêmes - Jeremy Clackson et Richard Hammond. Avec eux, au show participent des cascadeurs, on fait participer des dizaines des voitures – depuis les modèles rétro jusqu'aux motocyclettes et même les tracteurs. La popularité du show est si grande qu'à Moscou, on donnait deux représentations par jour, dit l'assistant du rédacteur en chef de la revue « Za roulem » (« Au volant ») Igor Morjaretto.
« Ce show très populaire existe depuis quelques années déjà, il se déplace dans le monde entier. Enfin, il est en Russie. Ce show, ce n’est pas un test-drive, mais un spectacle, un divertissement de très haut niveau. Et on n’a pas d’autre show automobile d’aussi grande qualité. En général, la revue Top Gear, le programme Top Gear, c’est un show, une distraction. Il est pittoresque, fait avec talent. Les animateurs sont magnifiques, ils ont de vraies trouvailles, quelques effets intéressants. Chez nous, l’attention du public est très grande ».
Un des moments les plus impressionnants dans le show –c’est la scène « La Cage de la mort ». Dans une sphère creuse faite avec des charpentes métalliques, quatre motocyclistes roulent simultanément dans trois plans. Ce spectacle est saisissant, disent les spectateurs.
«Quand j'ai entendu le mot « quatre », j'ai compris que cela agitait la conscience. Et quand j'a vu comment ils font cela, j’ai compris que c’était réellement hasardeux et ensorcelant».
Les créateurs du Top Gear Live ont visité l’Australie, la Norvège, le Danemark et la République Sud-Africaine Avec leur show. Le scénario du show est commun pour tous les pays, mais les producteurs tâchent d'y apporter quelque couleur locale. Ainsi, on a joué au « chat et la souris » à Moscou avec des voitures russes – les « Lada ». Dans chaque show, un modèle de l’usine Avtovaz était détruit par les roues d’une jeep immense.
