Le niveau de compétence de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) basé à Londres est tel que les informations qu'il fournit à de nombreux médias occidentaux suscitent des doutes sérieux, a indiqué samedi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch.
"Selon les informations dont nous disposons, le personnel de l'Observatoire ne comprend que deux personnes: le directeur et son secrétaire-interprète. L'établissement est dirigé par un certain Rami Abdel Rahmane qui ne possède ni de formation journalistique ou juridique ni même d'instruction secondaire. Dans une interview accordée aux médias en novembre dernier, il a fait savoir qu'il résidait en permanence à Londres, était citoyen britannique et exerçait un métier d'entrepreneur (propriétaire d'un snack-bar)", lit-on dans le commentaire de M. Loukachevitch mis en ligne sur le site du ministère des Affaires étrangères.
Le document souligne que les employés de l'Observatoire évitent tout contact avec les diplomates russes.
"Je pense que les faits susmentionnés permettent de juger de la véracité des informations fournies par cette structure", a conclu M. Loukachevitch.
De nombreux médias faisant autorité en Russie et en Occident utilisent les informations de l'OSDH sur le nombre des victimes du conflit en Syrie.