«Ce document est d'une importance symbolique particulière, si l'on tient compte du fait qu’avant l'exécution, on lui a refusé la possibilité de dire son dernier mot et exprimer les idées pour lesquelles l'Eglise l’a condamné à mort», raconte dans un entretien à Voix de la Russie l’historien Stefano Monteverde. «En réalité, sa langue était bloquée par un mécanisme spécial. Plus tard, peut-être à cause de la malveillance, ou tout simplement par négligence, lors du déménagement des archives à l’époque des guerres napoléoniennes, les documents de cette affaire ont été perdus, et donc ce qui a été conservé dans les archives du Vatican est unique».
Cette exposition, tout comme les médias, nous fournit uniquement la vérité, qu’elle estime nécessaire de transmettre. Et pourtant, «Lux in Arcana» – c’est une première étape importante pour élucider les mystères du Vatican. Qui sait - peut-être qu’avec le temps, tous les secrets du Vatican, comme les secrets de tous les autres états pourront être connus. À mon avis, tout ce qui était secret, va devenir évident à un moment venu».
Les archives du Vatican ont en réalité cessé d'être secrètes encore à la fin du 19 e siècle. Depuis 1881, les professeurs et les chercheurs de tous les pays et de toutes les confessions avaient un accès libre à cette collection. Cependant, de nombreux documents qui sont gardés à Vatican, n'ont pas encore été mis à disposition du public, et une partie d’entre eux reste sans doute cachée des scientifiques.
L'exposition «Lux in Arcana» s’ouvrira aux Musées du Capitole de Rome le 29 février et durera jusqu'à la fin de septembre.
