Syrie: entretiens entre les présidents russe et émirati

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La Syrie, qui fait face à une contestation populaire depuis mars 2011, a été jeudi au centre d'un entretien téléphonique entre les présidents russe et émirati, Dmitri Medvedev et Cheikh Ahmed bin Zayed al-Nahayan, a annoncé le service de presse du Kremlin.

La Syrie, qui fait face à une contestation populaire depuis mars 2011, a été jeudi au centre d'un entretien téléphonique entre les présidents russe et émirati, Dmitri Medvedev et Cheikh Ahmed bin Zayed al-Nahayan, a annoncé le service de presse du Kremlin.

"Dmitri Medvedev a exposé la position russe concernant le règlement de la situation en Syrie. La discussion a porté sur la nécessité de mettre fin aux actes de violence quel que soit leur auteur, de lancer un dialogue entre toutes les parties syriennes en conflit et à faire respecter la souveraineté nationale de la Syrie", a indiqué le service de presse.Les deux chefs d'Etat se sont mis d'accord de toujours coordonner leurs actions visant à régler la crise syrienne, d'après l'administration présidentielle russe.

Les présidents ont estimé que l'ingérence étrangère et les tentatives étrangères d'évaluer la légitimité des dirigeants d'un tel ou tel Etat étaient contraires aux normes du droit international et risquaient de déstabiliser la situation dans la région et le monde entier, a conclu le service de presse.

Le président Medvedev a évoqué mercredi la situation en Syrie lors d'entretiens téléphoniques avec le premier ministre irakien Nouri al-Maliki, le roi Abdallah d'Arabie saoudite et le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Il a notamment expliqué les raisons pour lesquelles la Russie avait opposé son veto au projet de résolution sur la Syrie soumis au Conseil de sécurité de l'ONU.

La confrontation entre forces gouvernementales et protestataires a fait plus de 5.400 morts en Syrie, selon l'ONU. Damas dément ce chiffre et indique que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger qui ont tué plus de 2.000 militaires et policiers.

Le 16 février, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution condamnant les autorités syriennes et soutenant l'appel de la Ligue arabe à la démission du président syrien Bachar al-Assad. La Russie et la Chine ont voté contre, 17 autres pays se sont abstenus.

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