Damas rejette les accusations de "crimes contre l'humanité" de l'Onu

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Damas rejette "catégoriquement" les accusations de "crimes contre l'humanité" lancées par la Haut commissaire de l'Onu aux droits de l'homme, Navi Pillay, rapporte l'agence SANA, se référant à une déclaration du ministère syrien des Affaires étrangères.

Damas rejette "catégoriquement" les accusations de "crimes contre l'humanité" lancées par la Haut commissaire de l'Onu aux droits de l'homme, Navi Pillay, rapporte mardi l'agence SANA, se référant à une déclaration du ministère syrien des Affaires étrangères.

"La Syrie rejette catégoriquement le communiqué du Haut commissariat de l'Onu, qui contient de nouvelles allégations concernant les autorités syriennes", lit-on dans la déclaration de la diplomatie syrienne, citée par l'agence.

Mme Pillay a notamment affirmé lundi que, lors de la répression de la révolte antigouvernementale, le régime du président de Bachar al-Assad avait "vraisemblablement" commis des crimes contre l'humanité.

Lundi, lors d'une séance plénière de l'Assemblée générale de l'Onu, elle a dit que plus de 5.400 civils avaient été tués en Syrie par les forces de l'ordre en 2011 et qu'environ 2.000 militaires et policiers syriens avaient été victimes des insurgés. La Haut commissaire a cependant reconnu ne pas avoir de documents attestant ces chiffres, faute d'accès au pays.

"La Haut commissariat de l'Onu est manipulé par certains pays qui veulent nuire à la Syrie et qui ignorent les crimes terroristes commis par des groupes armés", note le ministère.

Depuis le début de la révolte populaire en Syrie, en mars 2011, Damas accuse des "gangs armés" de semer le chaos et d'être à l'origine de la mort de civils.

Redoutant une réédition du scénario libyen en Syrie, Moscou et Pékin ont bloqué le 4 février, au Conseil de sécurité de l'Onu, une résolution condamnant les autorités syriennes.

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