Le "printemps arabe" n'est pas terminé (diplomate russe)

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Le "printemps arabe" n'a pas encore pris fin, estime le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.

Le "printemps arabe" n'a pas encore pris fin, estime le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.

"Le printemps arabe est encore loin de se terminer. Nous devons tenir compte de ce facteur et bâtir des relations normales avec tous les pays arabes", a déclaré M. Bogdanov dans une interview à la radio Echo de Moscou.

Selon lui, la Russie est "prête à coopérer avec les forces qui arrivent au pouvoir dans ces pays et qui influent sur leur politique intérieure et extérieure".

Le "printemps arabe" est une vague de manifestations qui ont commencé à envahir le monde arabe en  décembre 2010 à la suite des rassemblements de protestation en Tunisie, qui ont dégénéré en affrontements avec la police, faisant près de 300 morts.

Mi-janvier 2011, le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a perdu le contrôle du pays et s'est réfugié en Arabie saoudite. Quelques jours après, des manifestations ont éclaté dans d'autres pays arabes: en Egypte, en Libye, au Maroc, en Jordanie, au Bahreïn et en Oman.

La Syrie est le dernier pays à devenir le théâtre d'affrontements entre les autorités et l'opposition.

Les actions de protestation ont entraîné un changement de pouvoir en Egypte, en Libye et au Yémen, et de profondes réformes au Maroc.

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