L’entrée de la Russie à l’OMC, qu’est-ce qu’elle donne aux compagnies étrangères qui travaillent dans ce pays ?

L’entrée de la Russie à l’OMC, qu’est-ce qu’elle donne aux compagnies étrangères qui travaillent dans ce pays ?
L’entrée de la Russie à l’OMC, qu’est-ce qu’elle donne aux compagnies étrangères qui travaillent dans ce pays ? - Sputnik Afrique
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« Les consommateurs, maintenant en Russie également, auront des avantages en cas de

« Les consommateurs,   maintenant  en Russie également, auront des avantages  en cas de  la concurrence  des producteurs travaillant selon les règles identiques pour tous les pays-membres de l'Organisation Mondiale du Commerce ».  C’est comme ça qu’on peut définir le leitmotiv des interventions des  membres de  la conférence «Aspects pratiques de l’adhesion de la Russie a l’OMC », organisé le 9 février dans un des hôtels les plus prestigieux de Moscou - "Savoy" par la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCIFR) en commun avec la Chambre de commerce russo-allemande. Notre correspondant Igor Yazon y était présent.

Les représentants   des  compagnies  et des départements français, allemands  et russes,  parlaient anglais avec la traduction en russe. « Jamais encore la Russie,  et avant -  l'Union Soviétique -  n’ont  passé par autant de rounds des négociations extrêmement complexes, qu’il a  fallu  traverser  pour que  notre pays soit admis à l’OMC,   - a marqué  le directeur executif de la cooperation internationale de l’Union russe des industriels et entrepreneurs Andreï Kouznetsov qui s’est produit le premier.

Déjà  quand je travaillais  comme   secrétaire de la section économique du Ministère des Affaires étrangères,   j’ai eu   l'occasion de participer en  1990 à la rédaction  de la première variante de la lettre au Comité Central du Parti communiste de l'Union Soviétique avec l'argumentation de la nécessité de l'entrée à l’OMC. De sorte que  non 18 années   mais bien  21  années  se sont écoulées  depuis ce temps-là, quand la Russie a fait le premier pas vers l'entrée à l’OMC.  Mais  seulement en décembre de 2011,  elle s'est jointe enfin à cette organisation mondiale, étant devenu  son  154e  membre.

Du point de vue de la situation géopolitique  et en tenant compte des volumes du partenariat commercial avec la Russie, l'Union Européenne était extrêmement intéressée   à  suivre   avec elle les mêmes règles du jeu  qu’avec d'autres pays   en vue  de   la création d’un  milieu commercial global sous l'égide de l’OMC, -a dit, à son tour, Andra Koke,  membre de la delegation de l'UE en Russie. C’était aussi  extrêmement important   pour l'élargissement constant des relations d'affaires entre l’UE  et la Russie. L'entrée  de la Russie à l’OMC non simplement a rapproché la signature du nouvel Accord Global sur la coopération entre nos deux communautés, mais   elle lui  donnera également  une  nouvelle qualité. Il est aussi important que la participation à l’OMC  rende  plus attrayant  le climat en Russie  pour les investisseurs,   c’est à  cela qu’aspirent les autorités  russes.

Andra Koke  a répondu, en russe, cette fois, à la question de notre correspondant  sur  les perspectives qu’apportait à la Russie  la participation à l’OMC.  Madame Koke  a  remarqué que le russe, c’était sa quatrième langue étrangère.

Il est clair que chaque consommateur en Russie y gagne, chaque personne et toute l'économie de   Russie en gros, dit- elle. – chacun   y gagne donc  deux fois. L’avantage   pour l’OMC et les  autres pays, c’est     l'élargissement  du marché global.   Dans ce sens que le marché jouant selon   les mêmes  règles  a augmenté   après l’adhésion d’un  nouveau   territoire.  Donc, tous gagnent  grâce  à l'élargissement des volumes du commerce. Désormais,  notre marché commun   avec la Russie est devenu beaucoup plus grand,  mais  plus le marché global  est grand, plus nous y  gagnons en tant que  consommateurs et   producteurs – l'économie augmente dans la progression géométrique.

«Est-ce que  l'adjonction de   Russie à l’OMC  rendra  plus attrayant   le climat pour les investissements  des compagnies étrangères ?». Catherine Majorova,  vice-directeur du Département des négociations commerciales du Ministère du développement économique de Russie répond à cette question de notre correspondant.

 La pratique des  autres pays entrés à l’OMC  montre que ce fait lui-même est un très important signal pour les investisseurs étrangers, il leur donne le feu vert   pour l'augmentation des investissements, puisque l'appartenance de n'importe quel pays à l’OMC   est  une sorte de label de qualité.  Quand tout le monde joue selon les mêmes  règles  qui  réglementent   non seulement le commerce, mais   également le système de la législation intérieure, l'activité de l'économie extérieure au sens général.  Les règles  de l’OMC  supposent   la prévisibilité, la transparence et surtout   les garanties à long terme que ces règles ne changeront pas.  Mais  c’est  le plus important – quand vous connaissez les règles du jeu pour la perspective de longue durée  et  vous savez   qu'elles  ne peuvent pas changer soudain,  pour des raisons incompréhensibles, c’est ce qu’il y a de plus important pour votre planification  financière personnelle. C'est pourquoi nous sommes persuadés  que la Russie deviendra désormais beaucoup plus attrayante pour les   investisseurs étrangers  qu’auparavant, lorsqu’elle n’était pas un membre de l’OMC.

Le directeur general de Renault Russie, directeur des operations de la Region Eurasie Bruno Ancelin parlait à la conférence  des nouveaux avantages pour les producteurs automobiles étrangers sur le marché russe  après l’entrée   de la Russie à l’OMC. Dans l'interview à notre correspondant,  Bruno Ancelin  a fait un   bref résumé de son intervention.                                 

La conférence était close  par son modérateur – Emmanuel Quidet, president de la CCIFR. «Je suis assuré, - a-t-il  marqué, - que l'entrée  de la Russie  à l’OMC  aura une    influence bienfaisante  pour l'agrandissement du partenariat commercial sur tout l'espace immense depuis  l'Atlantique jusqu’à Vladivostok.  Les chefs de Russie, ainsi que les leaders de l’UE, en particulier, le président de  France Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel travaillent activement  à sa formation. C'est pourquoi nous pouvons donner seulement une   appréciation positive au travail  de  notre conférence».

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