Quelques centaines de militaires français resteront en Afghanistan pour participer à l'entraînement de l'Armée nationale afghane (ANA) après le retrait du contingent de combat fin 2013, a déclaré mardi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé.
"Le retrait à déjà commencé : 400 soldats sont déjà rentrés en France" l'année dernière et au début de cette année, a indiqué le ministre devant les sénateurs français.
Et d'ajouter qu'un millier de militaires du contingent français regagneraient aussi la France d'ici la fin de l'année.
M.Juppé a rappelé auparavant que les 3.600 soldats français actuellement déployés dans le pays contribuaient à remplir un triple objectif : transférer des pouvoirs à l'armée afghane, aider l'Afghanistan à se développer, et soutenir la réconciliation nationale.
Le 20 janvier dernier, quatre soldats français ont été tués par un taliban déguisé en soldat de l'armée afghane, dans le district de Tagab de la province de Kapisa (ouest de Kaboul) dont les Français ont la charge. Suite à cet incident, le président français Nicolas Sarkozy a annoncé la suspension de la mission d'appui au combat et d'entraînement de l'ANA et évoqué un éventuel retrait anticipé du contingent français.
Plus tard, lors de la visite à Paris du président afghan Hamid Karzaï, M.Sarkozy a fait savoir que les Français reprenaient les opérations.
La France reprendra ses opérations militaires en Afghanistan, mais retirera ses troupes de ce pays en 2013, a alors déclaré le président français.
La France, avec 3600 hommes, dispose du troisième contingent militaire des forces de l'Otan en Afghanistan.
Afghanistan: quelques centaines de militaires français resteront après 2013
21:53 07.02.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© Sputnik . Andrei GreshnovAfghanistan: quelques centaines de militaires français resteront après 2013
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Quelques centaines de militaires français resteront en Afghanistan pour participer à l'entraînement de l'Armée nationale afghane (ANA) après le retrait du contingent de combat fin 2013, a déclaréle chef de la diplomatie française, Alain Juppé.