La mode va dans les masses non du podium des défilés des couturiers célèbres, mais bien des écrans des télés. Les gens veulent ressembler aux personnages des séries préférées. La série télévisée sur le détective génial anglais Sherlock Holmes, célèbre dans le monde entier, n’est pas une exception.
Plusieurs millions d’habitants de Grande-Bretagne ont regardé cette série télévisée. Sur le web, ont apparu des centaines de pages et de blogs consacrés au téléfilm. Et tout cela, grâce à l'idée rusée des scénaristes. Ils ont inventé de transférer le célèbre détective de l’époque où des carrosses roulaient le long des rues et des lanternes à gaz les éclairaient, dans notre époque. Ils l'ont armé d’un iPhone, d’un iPad et lui ont appris à se servir de Twitter et de Google. Ils l’ont habillé comme un gentleman moderne. C’est ce qui a engendré une demande inouïe pour les mêmes vêtements et les objets de la vie quotidienne de son appartement. Pourtant, les prix ne sont pas démocratiques – chaque objet sur les personnages, interprétés par les jeunes acteurs britanniques Benedict Cumberbatch et Martin Freeman coûtent plusieurs centaines de livres.
Holmes lui-même et son frère Mykroft dans le film portent les chemises et les costumes haut de gamme. Pourtant, même les vendeurs dans les magasins à Londres avouent que les acheteurs veulent avoir la chemise ou la cravate exactement comme celles de Sherlock. Pareil pour les souliers du personnage principal. Mais les créateurs du film n'ont pas avoué d’où vient l’objet principal – le manteau Holmes. Le styliste principal a fait allusion seulement que le manteau n’était pas neuf, il était resté pendant deux ans déjà dans le studio, au moment où on a commencé à faire ce film. Mais il était très apprécié tout de suite.
Sur le web, est créé le site «Sherlocologie», où les fans du film échangent des informations où trouver des objets comme chez Sherlock. Il semble que les spectateurs veulent acheter tout comme chez leur détective favori. Ils ont même trouvé, où on vendait le même papier peint.
Le journaliste du The Guardian prétend qu’une telle hallucination chez les spectateurs est tout à fait explicable. Bien que la télévision ne semble plus maintenant «une boîte magique», comme elle l’était il y a un demi-siècle, et que chacun puisse devenir un héros du sujet télévisé, la télé a gardé une certaine part de magie. Et le cœur de chaque téléspectateur bat plus fort de joie quand il voit la même tasse qui se trouve maintenant sur sa table de cuisine dans les mains d’un présentateur de télévision ou d’un acteur. Même si c’est un objet bon marché acheté dans un magasin au coin de la rue.
Sur le même site, les «sherlocologues» modernes recueillent toute l'information autour du film – où il est tourné, qui sont les réalisateurs et les acteurs, comment on a reconstitué l'appartement de Holmes et de Watson. On propose de deviner quelques petites énigmes pour recevoir un prix.
Dans les journaux, il y a plein d’articles et de blogs sur ce sujet: comment Sherlock Holmes a pu simuler son propre suicide - par cette scène s'est achevée la deuxième saison de la série télévisée. Chacun s'empresse de proposer sa solution. Les spectateurs apprendront seulement dans un an comment cela s’est passé en réalité. La BBC envisage de montrer la saison finale de «Sherlock» à la veille du jour de l’An.