C’est Iouri Bachmet, éminent musicien et ambassadeur des J.O.- 2014 qui préside depuis quelques années à la «répétition» à Sotchi. En quatre ans, le festival de Bachmet avait eu le temps de devenir le grand événement culturel de la capitale des Jeux Olympiques et attirer plus de 500 acteurs, artistes et musiciens d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Sud … La station balnéaire du bord de la mer Noire ne succombe plus à l’hibernation, - estime Iouri Bachmet.
«Si nous organisons le festival d’hiver depuis plusieurs années, c’est pour animer la ville et lui faire secouer la torpeur qui s’installe au-delà de la période estivale quand on peut se baigner à la mer. Il faut lui donner une vie culturelle pleine et digne de lui en toute saison. Les Jeux Olympique, poursuit Iouri Bachmet, - sont faits pour unir les gens. Les progammes culturels ont la même vocation si bien que le sport est au rendez-vous avec la culture».
«Tous les arts et tous les genres ont dès maintenant élu domicile à Sotchi . C’est vrai pour la musique, le théâtre, le vidéo-art,une exposition de joaillerie, les débats sur l’évolution de l’art contemporains, les master classes et même un ... tournoi de curling que se disputent les participants du festival. Les jours du forum, le public de Sotchi pourra découvrir les célébrités internationales comme la chanteuse américaine Jessy Norman, le violoniste Maxime Venguerov d’origine russe, le réalisateur serbe Emir Kustunica, la troupe du théâtre des marionettes de Milan «Carlo Collo e Figli». L’éminent rélisateur finlandais Aki Kaurismjaki y présentera une rétrospective de ses films. Quant à Bachmet lui-même, il a l’intention de présenter au public sa version d’Eugène Onégine qui s’inspire du roman en vers de Pouchkine et de l’opéra de Tchaïkovski.
Le 4 février aura lieu le concert caritatif que Bachmet et l’orchestre de la Nouvelle Russie donneront à la gare de Sotchi. La vie d’artiste ne pas seulement faite de scène mais aussi de valises, de voyages, d’hôtels, de gares et de rencontres», - explique Iouri Bachmet.
Iouri Bachmet est sûr que les J.O. donneront au festival une nouvelle impulsion qui ne sera pas perdue par la suite si bien que le festival d’hiver s’installe à Sotchi pour de bon et est appelé à durer.