Cependant, il est peu probable de trouver des vivants. Le navire a près de 2 400 tonnes de combustibles dans ses citernes et il est possible qu’il soit immergé. Alessandro Gianni, directeur exécutif de Greenpeace Italie, a parlé à notre correspondante Marina Tantouchian de conséquences écologiques potentielles de la tragédie.
«Le danger principal réside dans le déversement de 2 400 tonnes de combustibles. 400 tonnes de combustibles déversés pendant le naufrage du navire «Rena» à dix kilomètres du littoral néo-zélandais ont tué 20 mille oiseaux aquatiques. Pour le moment on essaie de dépomper l’eau des citernes. Le succès de l’opération dépendra de la mer. Pour le moment elle est calme. Les vagues pourraient entraîner l’immersion du navire. Il importe de garantir le sauvetage correct. D’aucuns estiment que le navire restera dans la mer».
L’état d’urgence est proclamé dans la région du naufrage du «Costa Concordia». Les spécialistes de la compagnie néerlandaise «Smith» préparent l’opération de dépompage des combustibles qui sera engagée, le plus probablement, samedi et durera de six à huit semaines. Selon le coordinateur du projet Max Iguera, le résultat de l’opération dépendra directement des conditions météorologiques.
La compagnie «Smith» fondée il y a 170 ans, leader mondial dans le renflouement des navires en naufrage, doit être autorisée prochainement à faire remonter le Concordia.
Il n’existe pas, malheureusement, dans le monde de méthode susceptible d’arrêter la navigation d’un tel navire. Le sort du Concordia dépend pour une large part des facteurs subjectifs.