Même le chômage contre Nicolas Sarkozy

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Suite à la perte du triple A par la France Nicolas Sarkozy s’est retrouvé face au chômage – un autre thème délicat qui allège encore plus sa cote de popularité déjà assez affaiblie.

Suite à la perte du triple A par la France Nicolas Sarkozy s’est retrouvé face au chômage – un autre thème délicat qui allège encore plus sa cote de popularité déjà assez affaiblie.  Mercredi à l’Elysée le Président de la République a accueilli les dirigeants des organisations syndicales et patronales représentatives au niveau interprofessionnel pour un sommet sur l'emploi qui est devenu à la dernière minute un sommet sur la crise. Plus de quatre heures de discussion dans un climat «apaisé» selon monsieur le Président, ont engagé des décisions «fortes et rapides».

Tout d’abord ce qui concerne l'activité partielle. Nicolas Sarkozy a l’intention de faire tout pour éviter de licencier le salarié. Ensuite il a relancé sa volonté de garantir aux chômeurs qui ne connaissent plus l'activité professionnelle depuis au moins deux ans une formation. Pour cela le gouvernement compte débloquer 150 millions d’euros.  De plus le chef de l’Etat a soulevé le problème relatif au travail des jeunes proposant aux très petites entreprises d’être complètement exonéré de charge  pour l’embauche des moins de 26 ans pendant 6 mois. Par ailleurs mille poste en base de CDD seront créer au Pôle Emploi pour palier à la hausse des demandeur d’emploi dans les centres. A cet effet sont prévus 39 millions d’euro. Nicolas Sarkozy a également évoqué son projet de TVA social. Il s’agit de l’impôt sur la consommation qui avant moins de 100 jours des élections  est devenu le flambeau de la discorde entre la gauche et la droite. Cependant le président ne semble désormais pas très enthousiaste vis-à-vis de cette idée. Les mesures représentent un montant total de 430 millions d'euros.

Néanmoins, les syndicats qui sont issus pour la plus part de gauche ne tirent pas un bilan très positif du sommet. En sortant du palais présidentiel ils ont parlé d’un climat tendue et d’une situation flou. Le leadeur de la CGT Bernard Thibault a estimé que les mesures n'auront «pas d'impact sur l'emploi» et a appelé à «la poursuite de la mobilisation». D’ailleurs à l’occasion de cette rencontre plusieurs milliers de manifestants sont sorties dans les rues partout en France pour dénoncer «un sommet anti-social».

«Il va falloir rester mobilisé, dans cette séquence parce qu'il n'y a pas d'annonces plus précises à ce stade dans les premiers jours. Et nous devrons faire comme les autres Français, attendre un discours du président de la République, peut être à la télévision pour découvrir quels seront ses arbitrages. Donc moi j’en appelle à la poursuite d’une mobilisation pour faire en sorte que des éléments importants du droit social français ne soient pas mis au pilori au compte d’une culpabilisation sur le cout du travail dans notre pays».

Pour préparer sa riposte Nicolas Sarkozy a quelques jours: d’ici la fin du mois il a promis de s'exprimer sur toutes ces questions en détail devant les Français.

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