L'AIEA dément être impliquée dans le meurtre d'un scientifique iranien

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L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a démenti la déclaration de Téhéran selon laquelle la mort du spécialiste du nucléaire iranien Mostafa Ahmadi Roshan avait résulté des fuites émanant de l'Agence, ont annoncé vendredi les médias internationaux, se référant à la porte-parole de l'AIEA, Gill Tudor.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a démenti la déclaration de Téhéran selon laquelle la mort du spécialiste du nucléaire iranien Mostafa Ahmadi Roshan avait résulté des fuites émanant de l'Agence, ont annoncé vendredi les médias internationaux, se référant à la porte-parole de l'AIEA, Gill Tudor.

Professeur d'université et vice-directeur de l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz, Mostafa Ahmadi Roshan (32 ans) a été tué le 11 janvier dans un attentat à la voiture piégée.

Le vice-ambassadeur de l'Iran à l'ONU Eshagh Al Habib a déclaré que les terroristes pouvaient utiliser des renseignements secrets obtenus auprès des institutions de l'Onu, y compris une liste de sanctions du Conseil de sécurité et des "entretiens menées par l'AIEA avec des scientifiques iraniens". Selon le diplomate, peu avant sa mort, M. Ahmadi Roshan avait rencontré des inspecteurs de l'AIEA, "ce qui atteste que des agences onusiennes pouvaient jouer un rôle dans la fuite d'informations sur les sites nucléaires et les scientifiques iraniens".

La porte-parole de l'AIEA a catégoriquement rejeté cette accusation.

"L'Agence n'a pas diffusé le nom de cet homme [Ahmadi Roshan]. Nous ne le connaissons pas", a-t-elle indiqué.

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