Un regard informel sur la situation en Russie

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Les Etats-Unis ont l’intention de contribuer au développement de la société civile en Russie, ont déclaré à Moscou le nouvel ambassadeur américain à Moscou, Michael MacFaul, et le secrétaire d’Etat adjoint américain, William Burns, lors d’une rencontre avec les défenseurs des droits de l’homme et les leaders de l’opposition russe.

Le nouveau patron de l’ambassade américaine en Russie est en fonction depuis seulement plusieurs jours. Cependant, il a déjà rencontré les représentants de la société civile russe pour parler des violations des droits de l’homme en Russie, de la situation dans les milieux économiques russes et des récentes manifestations à Moscou, a raconté le défenseur des droits de l’homme, Lev Ponomarev. Cette rencontre n’a rien de surprenante, assure le co-président de l’association Parnas, Vladimir Ryjkov.

«Je m’entretiens régulièrement avec les ambassadeurs de pays différents. Eux, ils veulent connaître non seulement le point de vue officiel donné par le gouvernement et le parti au pouvoir, mais aussi celui de l’opposition. Les questions qui nous ont été posées, concernaient l’appréciation que nous portons sur la situation dans le pays, sur le mouvement de contestation et les élections présidentielles. Chacun a pu s’exprimer».

Vladimir Ryjkov a ajouté qu’il connaissait depuis longtemps M. MacFaul et que cette rencontre avait pour lui un caractère plutôt amical.

Il faut dire que Michael MacFaul est l’un des grands experts américains sur la Russie. Architecte du «redémarrage» des relations russo-américaines, le nouvel ambassadeur prône une démocratie à l’américaine en-dehors des Etats-Unis.

Il semble pourtant qu’il faudra recourir à des méthodes peu orthodoxes, si on veut continuer le «redémarrage». M. MacFaul est convaincu lui que c’est ce genre de méthodes qui sera le plus productif. La rencontre du nouvel ambassadeur avec les opposants russes en est la meilleure preuve.  Auparavant les ambassadeurs américains n’ont jamais rencontré les représentants de la société civile russe au lendemain de l’entrée en fonction.

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