Toujours plus de «Renault» sur les routes russes

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La semaine dernière, L’Association du business européen a ouvert la saison de 2012 de ses rencontres traditionnelles à Moscou avec les médias. La conférence de presse du Comité des Producteurs automobiles de cette association «Review-2011» était le premier événement de l’année. Notre correspondant Igor Yazon y était présent.

Le Comité des Producteurs automobiles  est une des organisations les plus dynamiques de l’Association du Business européen ( qui en compte une quarantaine).  «Aujourd’hui notre organisation regroupe  25 compagnies étrangères qui produisent en Russie  46 marques», a dit le président  du comité  David Thomas, qui est aussipresident de «Volvo Cars».  Selon  David Thomas, parmi les voitures étrangères, assemblées  en Russie la marque  la mieux vendue  en  2011,  c’est la voiture sud-coréenne Hyundai Solaris – plus de  97  mille voitures,  ensuite vient le  Ford Focus américain,  et  le  Renault Logan  français est en troisième position  - 82,9  mille (+30%  par rapport à l’année  2010 ).   

En général,  l’intérêt des Russes pour   Renault  remonte au loin. La première tentative de s’implanter sur le marché russe a été  entreprise  en  1916,   lorsque la compagnie avait commencé à  construire à Rybinsk  une usine d’assemblage de voitures.  La deuxième tentative a eu lieu dans les années   60,  lorsque les spécialistes  de  «Renault»  étaient invités pour  le rééquipement technologique  de l’usine automobile «Moskvitch».   C’est alors que le partenariat entre les deux entreprises est né. En  1998 donc,  une joint-venture  russo-française   «АUTOFRAM»   est apparue (son nom veut dire Automobiles France-Moscou).  En trois ans,  près de 3 milliers de «Moskvitch» français   y étaient asssemblés.  

Pour la compagnie «Renault»,  l’entreprise   s’est avérée être     déficitaire, mais elle ne voulait pas quitter Moscou.  Pourtant, elle ne voulait pas non plus   continuer à financer les chefs de l’entreprise russe stagnante,  qui demandait toujours de l’argent aux Français. Alors, en  2003, les dirigeants  de « Renault » ont pris une décision révolutionnaire :   – faire construire à Moscou leur propre entreprise  produisant  120 mille voitures par an, y  investir  230  millions d’euros.  Le premier modèle, c’est justement  le bestseller mondial de l’époque   -  le «Logan».    Aujourd’hui,  on peut le trouver partout en Russie.  La compagnie «Renault»  a de nouveaux projets grandioses, notamment,  de rééquiper  de concert avec la compagnie japonaise «Nissan»  l’usine «Avtovaz» à Togliatti, y compris pour  y produire des «Lada»  modernisées (c’est une marque   populaire en Russie).  L’adjoint  du PDG  de l’entreprise  «RENAULT-RUS»  Denis Le-Vot  a donné une interview au sujet  de la présence de Renault en Russie.

 

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