L'implication de l'Iran dans des hostilités constituerait une menace directe pour la sécurité de la Russie, a estimé vendredi à Bruxelles Dmitri Rogozine, vice-premier ministre et représentant spécial du président russe pour la coopération avec l'Otan sur la défense antimissile.
"Si quelque chose arrive à l'Iran, s'il se trouve impliqué dans des hostilités, il s'agira d'une menace directe pour notre sécurité", a déclaré M.Rogozine lors d'une conférence de presse après quatre ans de travail au poste d'ambassadeur russe auprès de l'Alliance.
Et d'ajouter que la Russie était "incontestablement intéressée" à la non-prolifération des armes de destruction massives (ADM).
"Il va sans dire que, que, tout en aidant d'autres pays à développer des sources d'énergie modernes, nous les empêcherons fermement d'entrer en possession du savoir-faire en matière d'utilisation du nucléaire à des fins militaires", a-t-il martelé.
Dans le même temps, l'ex-délégué permanent russe auprès de l'Otan a souligné que chaque pays, y compris l'Iran, était en droit d'avoir tout le nécessaire pour vivre dans le confort et la sécurité.
En conclusion, M.Rogozine a espéré que l'actuelle crise autour de l'Iran serait désamorcée par des efforts collectifs.
Plusieurs pays occidentaux, les Etats-Unis en tête, soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme mené, selon Téhéran, à des fins pacifiques.
Selon des médias israéliens et occidentaux, le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu cherche à convaincre ses ministres de soutenir une éventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes. De son côté, le président israélien Shimon Peres a déclaré dans une interview à propos du problème iranien que "la possibilité d'une attaque militaire était plus proche qu'une option diplomatique".
Un conflit iranien constituerait un danger direct pour la Russie (Rogozine)
21:43 13.01.2012 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Mikhail Fomichev
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L'implication de l'Iran dans des hostilités constituerait une menace directe pour la sécurité de la Russie, a estimé à Bruxelles Dmitri Rogozine, vice-premier ministre et représentant spécial du président russe pour la coopération avec l'Otan sur la défense antimissile.