Syrie: un ex-observateur arabe affirme avoir reçu des menaces de mort (médias)

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Après avoir publiquement critiqué la mission d'observation de la Ligue arabe en Syrie et accusé le régime de Damas de poursuivre la répression, l'observateur Anouar Malek a dû quitter le pays, non pour cause de maladie, mais parce que sa vie était menacée, rapporte la chaîne al-Arabiya.

Après avoir publiquement critiqué la mission d'observation de la Ligue arabe en Syrie et accusé le régime de Damas de poursuivre la répression, l'observateur Anouar Malek a dû quitter le pays, non pour cause de maladie, mais parce que sa vie était menacée, rapporte vendredi la chaîne al-Arabiya.
   
L'Algérien a confié dans une interview que, suite à la publication sur Internet de ses impressions sur la situation en Syrie et le travail de la mission de la Ligue, il avait reçu plus d'une dizaine de menaces de mort par téléphone.

"Ce sont ces menaces qui ont été à l'origine de mon départ précipité de Damas", a déclaré M.Malek.

La Ligue arabe a démenti jeudi la déclaration de son ex-observateur à la chaîne de télévision al-Jazeera, sur l'incapacité de la mission à mettre un terme à la répression des manifestations hostiles au président Bachar al-Assad. Le chef de la mission d'observation, le général soudanais Mohammed Ahmed al-Dabi, l'a accusé de mensonges.    

"L'observateur Malek n'a pas quitté l'hôtel d'Homs pendant six jours et n'a pas participé avec les membres de l'équipe à l'observation sur le terrain, prétextant qu'il était malade", a dit le général.

La Ligue arabe a dépêché le 26 décembre dernier ses observateurs en Syrie, après l'acceptation par Damas du protocole régissant cette mission et prévoyant l'arrêt des violences, le retrait des chars des villes et le déplacement libre des médias étrangers. Mais, selon l'opposition syrienne, la répression continue et les chars sont toujours présents.

La mission arabe est de plus en plus critiquée pour son inefficacité à faire cesser les violences, avec 400 morts recensés par l'Onu depuis son arrivée.

Depuis la mi-mars, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime de Bachar el-Assad. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait au moins 5.000 morts. Damas dément ce chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.

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