Présidentielle russe: Poutine, grand favori du scrutin (SYNTHESE)

© RIA Novosti . Yana Lapikova / Accéder à la base multimédiaVladimir Poutine
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Suite au scrutin du 4 mars prochain, le premier ministre et candidat à la présidence russe Vladimir Poutine peut revenir au Kremlin, qu'il a dû quitter faute de pouvoir effectuer un troisième mandat consécutif après ceux de 2000-2008, estiment des experts en référence à des récents sondages d'opinion.

Suite au scrutin du 4 mars prochain, le premier ministre et candidat à la présidence russe Vladimir Poutine peut revenir au Kremlin, qu'il a dû quitter faute de pouvoir effectuer un troisième mandat consécutif après ceux de 2000-2008, estiment des experts en référence à des récents sondages d'opinion.

Selon Dmitri Orlov, directeur général de l'Agence pour les communications politiques et économiques, l'opposition parlementaire est de facto prête à reconnaître la victoire de M.Poutine à l'élection présidentielle de mars, à défaut de trouver d'ici là un candidat influent qui arrange l'ensemble de l'opposition.

Par ailleurs, la participation de membres de l'opposition parlementaire, notamment de Guennadi Ziouganov (communiste), Vladimir Jirinovski (libéral-démocrate) et Sergueï Mironov (Russie Juste), à la campagne électorale constitue un puissant facteur de légitimation de l'élection attendue de M.Poutine au poste de président de Russie.

L'avant-programme de Vladimir Poutine en vue de la présidentielle a été publié jeudi sur son site de campagne (www.putin2012.ru).

Le grand favori du scrutin a prôné la mise en place de mécanismes réels de contrôle des activités des autorités par la société civile, la lutte contre l'arbitraire de l'Etat et la corruption. Il a aussi promis de défendre les fondements de la moralité dans les médias et sur Internet, en réprimant toute tentative d'utiliser la Toile pour faire la promotion de la violence, du nationalisme, de la pornographie, de la toxicomanie, du tabac et de l'alcool.

Le premier ministre a reconnu de graves problèmes dans le pays, notamment le niveau de pauvreté, le mauvais climat des affaires, l'ampleur de la corruption, l'inefficacité d'une grande partie des fonctionnaires lorsqu'il s'agit de répondre aux problèmes des gens, à commencer par la sécurité des citoyens.

Dans l'économie, il a proclamé le doublement de la productivité du travail comme un des objectifs stratégiques de la prochaine décennie. En politique extérieure, le candidat a promis de lutter contre toute tentative de l'Occident d'imposer sa volonté à la Russie.

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