Alexeï Koudrine, devenu fin décembre l’homme politique le plus cité dans la presse, est intervenu à nouveau, cette fois dans l’Internet. Il a écrit dans son micro-blog sur Twitter que l’opposition et le pouvoir devaient diminuer l’abime les séparant. Tandis que le mouvement de protestation avait à s’organiser.
Voici ce que pense des perspectives politiques de M. Koudrine le directeur général de Fonds de la politique efficace Kirill Tanaïev.
«En politique beaucoup dépend de la personnalité même, des efforts qu’elle consent. Pratiquement chacun a des chances. C’est autre chose que pour s’imposer vraiment dans le système politique, mais pas comme un ancien du pouvoir, M. Koudrine aura à appliquer pas mal d’efforts. Je ne suis pas sûr qu’il y soit prêt, parce que sa réputation est controversée».
Les activités que développent M. Koudrine et d’autres politiques qui ne s’associent pas au pouvoir en place, indiquent que la course électorale va s’intensifier.
Les leaders de l’opposition se disent prêts à poursuivre la lutte et comptent sur un nouveau meeting, prévu le 4 février, juste un mois avant les élections du chef de l’Etat. Certains experts sont pourtant persuadés: la contestation va aller décroissant, puisque dans leur majorité les Russes ne souhaitent pas de radicalisation de la lutte politique, grosse d’une déstabilisation à l’échelle du pays. Le siècle passé a appris qu’un démontage brusque d’un système politique en place ne conduisait pas toujours à des résultats positifs attendus.