L'indice de la santé et du bien-être des Russes

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Le niveau de la santé et du bien-être sont définis en fonction de celui du coût de la vie, des relations avec la famille et les amis, ainsi que de l'état physique personnel. Le sondage que la compagnie Philips a fait auprès des habitants de 30 pays en témoigne. On interrogeait, en particulier, les Russes de 18 à 64 ans dans 56 localités des différentes régions de la Fédération de Russie.

Pour apprécier la qualité de la vie, les experts posaient les questions sur le travail et la carrière, la famille et les amis, l'état de santé, l'état moral et le milieu de vie. Ils s’intéressaient  à  l'importance, ainsi qu’au degré de la satisfaction au sujet de  chaque composante  pour les personnes interrogées. Suivant les résultats du sondage, on  a défini  «l'Indice de la santé et du bien-être». Il était compté selon l'échelle de 0 à 100 points. Le plus haut paramètre, c’était celui  des Emirats Arabes Unis - 88 points. Au milieu de la liste se trouvent les États-Unis, la France et l'Allemagne. La Russie a 37 points,  et   l'Italie et le Japon sont  tout  en bas de la liste.

Le plus important pour les Russes – ce sont   le coût de la vie, les relations avec la famille, les amis et la santé personnelle. Presque 90 % des habitants de Russie ont mis ces paramètres à la première place. Puis, viennent  l'état d’âme, l'écologie et le montant du salaire. Les Français et les Allemands attachent plus d’importance à la santé, les Brésiliens et les Polonais – à l'état moral, les Hindous et les Américains – aux relations avec la famille et les amis. L'étude a montré que les Russes, dans la plupart des cas, n’étaient pas satisfaits de ce qu’ils  trouvent important. Le coût de la vie et le salaire arrange près d’un quart d’habitants de Russie. Une  partie seulement des personnes  interrogées est contente  du  milieu de vie, y compris de la qualité des routes, du taux de criminalité, de l'écologie. L’état d’âme ne parait pas bon non plus. C’est facile à expliquer - en effet, la culture occidentale de la consommation adoptée maintenant par les habitants de la Russie est capable de tuer le bonheur, trouve Svetlana Rassouchina, psychologue.

«La publicité, la télévision imposent certains clichés du bien-être. Mais ils sont inaccessibles pour la plupart des gens. Or, si nous ne pouvons pas atteindre cela, il y a une illusion que nous sommes malheureux. La sensation du bonheur et  du confort ne dépend pas de l'argent. Si la culture de la consommation était pointée, en effet, vers les vraies valeurs, probablement, notre existence dans ce monde serait plus confortable».        

Les sociologues ont appris ceci - la politique, le gouvernement et les nouvelles mondiales intéressent moins d’un tiers de Russes. Et les habitants de la Russie sont plutôt passifs vis-à-vis de leur santé, mais ils sont inquiets à cause de la détérioration possible de la qualité des services médicaux. Pourtant, plus de  la moitié des citoyens sont contents de leur état physique et comptent vivre au minimum 70 ans.

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