Plusieurs pays européens proposent de reporter l'application de l'embargo sur les importations pétrolières de l'Iran, ont annoncé vendredi les médias internationaux, se référant à des sources diplomatiques à Bruxelles.
La décision de décréter un embargo pétrolier contre Téhéran pourra être adoptée le 30 janvier lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles.
Selon les médias, les Vingt-Sept sont pourtant divisés sur la date à partir de laquelle l'embargo sera appliqué. Il s'agit notamment d'un sursis accordé pour les contrats pétroliers iraniens en vigueur. Ainsi, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne souhaitent que ce sursis n'excède pas trois mois. La Grèce, qui importe d'Iran 25% du brut qu'elle consomme, propose de différer les sanctions d'au moins un an.
"Les propositions formulées vont d'un mois à un an. Les pays qui dépendent le plus des importations iraniennes insistent sur un délai plus long", a indiqué une source bruxelloise.
La Grèce, l'Italie et l'Espagne sont les plus grands consommateurs européens de brut iranien.