Sarkozy mis en cause dans l'affaire Karachi (journal)

© RIA Novosti . Mihail Klementiev / Accéder à la base multimédiaNicolas Sarkozy
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Le président français Nicolas Sarkozy était au courant du versement de commissions en marge de la vente de sous-marins français au Pakistan à l'époque où il était ministre du Budget, rapporte lundi le quotidien français Libération.

Le président français Nicolas Sarkozy était au courant du versement de commissions en marge de la vente de sous-marins français au Pakistan à l'époque où il était ministre du Budget, rapporte lundi le quotidien français Libération.

Le journal cite le procès-verbal de l'audition d'un ex-fonctionnaire du ministère de la Défense, Gérard-Philippe Menayas, qui affirme que M.Sarkozy, en tant que ministre du Budget, aurait donné son accord à la mise en place d'une société basée au Luxembourg et chargée de percevoir des commissions destinées à la rémunération des intermédiaires.

Selon le quotidien, les juges pensent que ces versements ont pu générer des "rétrocommissions" destinées à financer la campagne présidentielle de l'ancien premier ministre Edouard Balladur en 1995. Comme le rappelle le journal, Nicolas Sarkozy était le porte-parole de cette campagne.

Les enquêteurs envisagent également un lien avec l'attentat survenu en 2002 dans la ville pakistanaise de Karachi, qui a tué 15 personnes dont onze ressortissants Français travaillant à la fabrication des sous-marins. D'après les enquêteurs, l'attaque aurait été perpétrée suite à l'abandon du versement de "commissions" par la France.

En septembre dernier, l'Elysée avait annoncé que l'actuel chef de l'Etat français n'avait "jamais exercé la moindre responsabilité" dans le financement de la campagne de M.Balladur.

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