Les agences internationales denotation financière ont trouvé une distraction: grâce à elles, le rating des principales banques s’écroulait. Même celui des piliers du monde financier, tels que Deutsche Bank, Société Générale, Crédit Suisse, Barclays. L’image des Etats en a souffert. Moody`s s’en est pris à la Belgique, S&P – à la Hongrie et Slovénie, Fitch, pour le moment, se contente d’avoir fait une «liste noire» de six pays – candidats à la baisse du rating financier. L’observateur Sergei Gouk et l’analyste européen principal de l’agence«Standard&Poor`s» Moritz Kraemer poursuivent ce sujet.
Début décembre, S&P a commencé l’offensive contre 15 Etats de la zone euro. Alors, l’agence s’est contentée des diffuser ses prévisions négatives pour tous les candidats.
L’analyste européen principal de l’agence Moritz Kraemer explique sur le site du «Spiegel» les raisons pour lesquelles «Standard&Poor`s» était si pessimiste au sujet de la zone euro.
«La crise a connu une ampleur telle que les risques ont grimpé. Il ne s’agit plus de crise qui concerne quelques Etats à la périphérie, elle dévore la vieille Europe.
«L’invitation au supplice» est fixée sur le mois de janvier. Pour la zone euro, le plus désagréable, c’est la menace de baisse du rating des «locomotives de l’économie» - l’Allemagne et la France. Pour Berlin comme pour Paris, les crédits sur les marchés financiers seront plus chers, ce qui se répercutera sur les dépenses du budget. L’analyste Moritz Kraemera raison de dire que les gouvernements et les banques doivent regagner progressivement la confiance des marchés. Mais les déclarations d’intention ne servent à rien toutes seules. Et pour ce qui est des actions pratiques, là, les leaders européens ne sont pas très forts pour le moment.