En Russie on suit avec inquiétude l’évolution de la situation en Europe. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre Vladimir Poutine devant des journalistes à Moscou.
Ayant rappelé que 51 % des échanges économiques et commerciaux tombaient sur l’Europe, il a constaté que de nombreux pays européens entamaient une récession, dont témoignait un taux «extrêmement élevé» du chômage. En Grèce c’est 17 %, en Espagne – près de 30 %.
M. Poutine a exprimé un espoir que des décisions soient prises en vue d’affermir l’UE et de stabiliser sa sphère financière. Il estime que l’Allemagne et la France prennent des mesures adéquates, mais attend davantage d’activité de la part de la Banque centrale européenne.
Le chef du gouvernement russe n’a pas de «pronostics apocalyptiques» touchant la situation en Europe. D’après lui, «à condition de travailler de façon coordonnée, on parviendra à parer aux menaces».