Tous les candidats à la présidence en Russie nommés par leurs partis politiques ont déposé à la Commission électorale centrale (CEC) les documents nécessaires à leur enregistrement comme candidats à l'élection présidentielle du 4 mars prochain.
Le candidat de Russie unie, parti au pouvoir, et premier ministre Vladimir Poutine, a été le premier à le faire le 7 décembre. Le fondateur du parti d'opposition libérale Iabloko Grigori Iavlinski a été le dernier à avoir déposé les documents à la CEC. Les autres candidats des partis politiques sont les leaders du Parti communiste Guennadi Ziouganov, de Russie juste Sergueï Mironov et du Parti libéral-démocrate Vladimir Jirinovski.
A part les candidats des partis politiques, des candidats indépendants envisagent de participer à l'élection présidentielle de mars. Dimanche, la CEC a enregistré cinq groupes d'électeurs, créés pour soutenir les candidatures de l'homme d'affaires Mikhaïl Prokhorov, de l'ex-maire de Vladivostok (Extrême-Orient) Viktor Tcherepkov, du gouverneur de la région d'Irkoutsk (Sibérie), Dmitri Mezentsev, de la personnalité publique d'Orenbourg (Oural) Rinat Khamiev, et de la leader du parti non enregistré Volia (Volonté) Svetlana Peounova.
La CEC a refusé dimanche d'enregistrer le groupe de soutien de l'écrivain et opposant Edouard Limonov, à la tête du mouvement non autorisé L'Autre Russie, faute de protocole d'enregistrement des membres du groupe lors d'une réunion de présentation de la candidature.
Le parti "Patriotes de Russie" (PR) a décidé de soutenir à la présidentielle de mars la candidature du premier ministre russe et leader de Russie unie Vladimir Poutine, a annoncé lundi Guennadi Semiguine, leader du PR.
Selon ce dernier, bien que le PR soit en opposition à Russie unie depuis plus de six ans, à l'approche de la crise, le parti a décidé d'adhérer au Front populaire panrusse (mouvement créé à l'initiative de M.Poutine) et de soutenir la candidature du chef du gouvernement.
Vladimir Poutine a fustigé lundi la corruption dans les entreprises publiques et le recours des hauts fonctionnaires à des structures offshore pour sortir de l'argent du pays, et a appelé à procéder à des vérifications.
