La Bulgarie veut se retirer du projet de construction d'un oléoduc russe

La Bulgarie veut se retirer du projet de construction d'un oléoduc russe
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Selon ministre des Finances Simeon Djankov, la Bulgarie pourrait se retirer du projet de construction de l'oléoduc «Burgas – Aleksnadrupolis». Tatneft, la compagnie pétrolière russe qui gère le projet, attend des précisions officielles de Sofia.

Une nouvelle inattendue est venue de la Bulgarie. Le gouvernement du pays a décidé que le pays doit sortir du projet de la construction de l’oléoduc «Burgas – Aleksnadrupolis». La Russie, la Bulgarie et la Grèce ont signé un accord intergouvernemental en 2007.

Selon les calculs préliminaires la Bulgarie aurait pu recevoir de ce transit entre 30 millions et 50 millions de dollars par an. Pour le pays, dont le PIB total est estimé à 15 milliards d’euros, cela serait un bon supplément pour le budget. Mais Sofia vient d'annoncer que le projet est peu rentable, ce qui met en doute les perspectives de construction de l’oléoduc.

«Pour le moment ce n’est pas clair ce que signifie le «refus de la Bulgarie» de participer au projet», a déclaré à Voix de la Russie l’attaché de presse de la compagnie Transneft Igor Demine. «Nous n’avons pas reçu de documents officiels ou d’appels téléphoniques depuis Sofia. Les déclarations pareilles à celles faites par le vice-Premier ministre et le ministre des Finances  Simeon Djankov sont apparues plusieurs fois au cours de ces dernières années. On annonçait que le projet ne pouvait pas être réalisé sur des conditions financières mentionnées en 2007. Nous savons que les Bulgares peuvent dire qu’on les avait compris incorrectement. Il faut attendre une information officielle. En général ce n’est pas clair comment la Bulgarie, en tant que participant au projet pourrait se retirer. Il s’agirait peut-être de sa sortie de la liste des actionnaires? En même temps, le pays ne renonce pas à poser les tuyaux sur son territoire. Ce scénario est également possible».

Transneft se souvient que Sofia doit contribuer au projet à la hauteur de 6,5 millions d’euros. A ce qu’il paraît, les Bulgares sont prêts à compenser ces dépenses. Mais qu’est ce qu’on peut signer un accord les partenaires pour sortir du projet ? A ce qu’il parait, sans la Russie Sofia ne pourra pas obtenir cet accord. Sans Moscou, le pays devra payer des compensations de plusieurs millions y compris pour les dommages à la réputation.  Sofia serait-elle prête à des dépenses pareilles?

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