Un complot contre DSK ?

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L'affaire Sofitel, dans laquelle était inculpé l'ex-président du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn, a pris récemment une tournure inattendue. Selon la presse, l'homme politique, qui était favori des sondages pour les présidentielles de 2012 en France, aurait été victime d'un complot.

L'affaire Sofitel, dans laquelle était inculpé l'ex-président du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn, a pris récemment une tournure inattendue. Selon la presse, l'homme politique, qui était favori des sondages pour les présidentielles de 2012 en France, aurait été victime d'un complot.

Strauss-Kahn soupçonnait qu'un complot se préparait contre lui et l'a même affirmé récemment dans un entretien sur la première chaîne française TF1. Par ailleurs, un article d'Edward Jay Epstein dans le magazine New York Review of Books a jeté une nouvelle ombre sur l'affaire de cet été. En décrivant minute par minute les événements du samedi 14 mai à l'hôtel Sofitel de New York, le jour de l'arrestation de DSK, le journaliste américain précise que cette affaire est beaucoup compliquée que l'on ne le considérait auparavant, et le nombre de personnes qui y étaient impliquées serait plus important.

Personnage mystérieux et disparition de Blackberry

Le magazine américain revient sur la personne qui habitait dans la chambre 2820, à proximité de suite qu'occupait Dominique Strauss-Kahn. Cette personne n'a pas été mentionnée par la femme de chambre Naffissatou Diallo, victime de l'affaire Sofitel, lors de son interrogatoire. Cependant la femme y était entrée plusieurs fois avant et après l'incident. La direction de l'hôtel refuse également de révéler la personne qui habitait dans cette chambre, se référant «à la clause de confidentialité».

Autre élément qu'Epstein relève dans l'affaire, c'est la disparition du téléphone mobile de Dominique Strauss-Kahn. Selon l'enquête, l'ancien président du FMI a été arrêté après qu'il ait lui-même téléphoné à la police pour signaler la disparition de son smartphone Blackberry, mis à sa disposition par le FMI. Le téléphone n'a jamais été retrouvé et la compagnie de téléphonie mobile affirme que l'appareil a été éteint 25 minutes après le départ de Strauss-Kahn de la chambre d'hôtel et n'a jamais été rallumé depuis lors.

Comme l'affirment plusieurs médias européens, c'est bien le matin du 14 mai que Strauss-Kahn a appris qu'un message électronique, envoyé depuis son Blackberry, aurait été lu à l'UMP, le parti de l'actuel président français Nicolas Sarkozy. Et c'est sur le chemin de retour en France qu'il a été interpellé par la police américaine. DSK était considéré comme un adversaire redoutable pour Nicolas Sarkozy avant le lancement de la campagne électorale pour les présidentielles de 2012 en France.

Les partisans de Dominique Strauss-Kahn sont déterminés à initier une enquête parlementaire sur les circonstances de cette affaire qu'on a déjà surnommé «Blackberry Gate». Selon les politologues, cette enquête ne permettra pas à DSK de revenir rapidement sur la scène politique. Mais si ces hypothèses se confirment, l'issue de l'affaire risque d'avoir des retombées sur les potentiels initiateurs du complot contre l'ancien directeur du Fonds monétaire international.

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