La Syrie accepte la médiation russe (diplomatie)

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La Syrie est prête à ce que la Russie, pays ami de longue date, joue le rôle de médiateur dans le règlement de la crise syrienne, a déclaré à Damas le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.

La Syrie est prête à ce que la Russie, pays ami de longue date, joue le rôle de médiateur dans le règlement de la crise syrienne, a déclaré lundi à Damas le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem.

"Si la Russie le souhaite, nous le saluons. Nous considérons qu'il faut régler la crise par la voie du dialogue", a indiqué M.Mouallem lors d'une conférence de presse.

Les autorités syriennes sont prêtes au dialogue avec tous ceux qui veulent l'entamer, y compris avec l'opposition syrienne de l'étranger. Damas garantit la sécurité des représentants de l'opposition sur le sol syrien, a assuré M.Mouallem.

Le 22 novembre dernier, l'Assemblée générale de l'Onu a adopté une résolution dénonçant les "exécutions arbitraires et l'usage excessif de la force" en Syrie. 41 pays dont la Russie et la Chine se sont abstenus pendant le vote.

La Russie s'oppose à toute ingérence étrangère dans les affaires de la Syrie qui, selon elle, est capable de régler ses problèmes au moyen d'un dialogue politique. Une délégation de l'opposition syrienne a récemment effectué une visite en Russie où elle a été accueillie par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le vice-président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Ilias Oumakhanov.

Depuis la mi-mars, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 3.500 morts. Damas dément se chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.

La Ligue arabe a instauré dimanche des sanctions économiques contre la Syrie en réponse au refus de Damas d'accueillir des observateurs arabes.

"La Ligue arabe veut que le dialogue national syrien se déroule au Caire et préconise la formation d'un gouvernement d'unité nationale et l'instauration d'une période transitoire. C'est inacceptable. Un vrai dialogue doit se tenir en Syrie et déboucher à la réconciliation nationale", a conclu le chef de la diplomatie syrienne.

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