Les événements que vit la Syrie depuis le mois de mars "servent les intérêts et les plans extérieurs visant à diviser la région", a annoncé le chef du Courant patriotique libre au Liban, Michel Aoun.
Je ne crois pas que "la communauté internationale qui soutient le recours à la violence en Syrie" cherche vraiment à défendre et à protéger les droits de l'homme, a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec une délégation de femmes syriennes.
Aoun a en outre exhorté le peuple syrien à recourir au dialogue et non à la violence.
La Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime de Bachar el-Assad. Les troubles ont débuté à Deraa (sud) avant de s'étendre à d'autres villes. L'opposition réclame la démission du président Assad et des transformations politiques. Les Etats-Unis, l'Union européenne, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et certains autres pays appellent le président syrien à partir immédiatement et durcissent leurs sanctions contre son régime.
Selon l'ONU, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 3.500 morts. Damas dément se chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.