L’Union de la Russie et du Bélarus a trouvé son second souffle. A la réunion du Conseil suprême de l’Union à Moscou, les parties ont signé une série de documents dans la sphère énergétique. Mais comme l’a déclaré le président russe Dmitri Medvedev, la sécurité et le bien-être des citoyens demeurent les tâches essentielles de cette union.
La signature de documents dans la sphère énergétique a été l’un des résultats principaux de la rencontre entre les délégations des deux pays. Les accords régulent les modalités de nouvelles livraisons durables de gaz naturel russe au Bélarus, de son transit sur le territoire biélorusse, ainsi que l’acquisition par le consortium russe Gazprom des 50 % restants des actions de Beltransgaz, avec ses gazoducs de la compagnie gazière du pays.
«La signature de ces documents est le résultat d’un travail de longue haleine. Ils permettront ainsi de satisfaire la demande croissante des consommateurs biélorusses en combustible bleu, ainsi que d’affermir la sécurité énergétique de nos voisins et relancer nos échanges économiques et commerciaux. Et là, nous avons de très bons indicateurs. Cette année, nous enregistrons une croissance dynamique de notre chiffre d’affaire: près de 40 % en 9 mois de 2011. C’est le résultat de nouveaux schémas d’intégration et de notre volonté de promouvoir l’interaction économique», a affirmé le chef de l’Etat russe Dmitri Medvedev.
Un point final sur tous les différends
Les accords dans la sphère gazière, signés par la Russie et le Bélarus, mettent un gros point aux différends gaziers entre Moscou et Minsk, a déclaré le ministre de l’Energie de Russie Sergueï Chmatko.
«Je considère que les accords signés confirment réellement que l’Union Douanière et l’Espace économique commune fonctionnent et que les décisions prises dans le cadre de l’Union russo-biélorusse sont efficaces», a-t-il précisé. «Et nous voulons espérer que les objectifs esquissés par nos dirigeants sur l'accroissement considérable de nos échanges commerciaux soient atteints sur la base de tels projets».
Une autre sphère importante, c'est le nucléaire civil. Il s’agit d’un projet commun de construire une centrale nucléaire au Bélarus. A la réunion du Conseil suprême de l’Union à Moscou, les parties ont par ailleurs signé un accord sur l’octroi d’un crédit d’un montant total de 10 milliards de dollars. Il servira à financer la construction de deux réacteurs d’une puissance totale de 2400 mégawatts. Il est prévu que le premier réacteur soit mis en service d'ici à 2017, et le deuxième - douze mois après.