Mario Monti est devenu officiellement le 16 novembre le nouveau chef du gouvernement italien après le départ de Silvio Berlusconi. Il doit rassurer ses homologues français et allemand sur les efforts entrepris pour endiguer la crise.
Les Italiens voient dans cette rencontre l'occasion pour eux de réintégrer la cour des grands pays européens. Pour y parvenir, l'Italie, aujourd'hui au bord de l'asphyxie avec une dette abyssale de 1 900 milliards d'euros, doit montrer sa détermination à respecter ses engagements en matière de réduction des déficits et de réformes structurelles.
Il est peu probable d'assister au cours de cette réunion tripartite à un rapprochement spectaculaire des positions sur les sujets les plus controversés entre Européens et au sein même du couple franco-allemand.
Mais selon des diplomates, le mini-sommet pourrait cependant permettre une avancée sur une réforme des traités européens, qui seraient remaniés pour contraindre les pays à davantage de discipline budgétaire.