Tadjikistan: le président ordonne de libérer le pilote russe

© RIA Novosti . Vladimir Fedorenko / Accéder à la base multimédiaCherali Khaïroulloïev
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Le président tadjik a chargé le gouvernement d'œuvrer pour la libération du pilote russe Vladimir Sadovnitchi condamné à 8,5 ans de prison, a annoncé le ministère russe de la Défense à l'issue d'une rencontre entre le ministre russe Anatoli Serdioukov et son homologue tadjik Cherali Khaïroulloïev à Almaty (Kazakhstan).

Le président tadjik a chargé le gouvernement d'œuvrer pour la libération du pilote russe Vladimir Sadovnitchi condamné à 8,5 ans de prison, a annoncé le ministère russe de la Défense à l'issue d'une rencontre entre le ministre russe Anatoli Serdioukov et son homologue tadjik Cherali Khaïroulloïev à Almaty (Kazakhstan).

"M.Serdioukov a appelé son homologue tadjik à prendre des mesures en vue de libérer le pilote russe incarcéré au Tadjikistan. M.Khaïroulloïev a répondu que le président tadjik avait déjà ordonné de régler cette question", a indiqué le porte-parole du ministère de la Défense.

Le procureur général du Tadjikistan Cherkhon Salimzoda a indiqué jeudi que la peine infligée aux pilotes russe et estonien, Vladimir Sadovnitchi et Aleksei Rudenko, serait allégée.

Le 8 novembre, un tribunal tadjik a condamné les deux pilotes à 8,5 ans de prison ferme chacun pour contrebande, traversée illégale de la frontière et violation des règles de navigation aérienne.

En mars 2011, deux Antonov An-72 russes pilotés par Sadovnitchi et Rudenko ont décollé de Kaboul pour Kourgan-Tubé (Tadjikistan), après avoir livré de l'aide humanitaire à l'Afghanistan. Tous les deux avaient auparavant reçu l'autorisation de traverser la frontière tadjike. Au moment où ils s'approchaient de la frontière, un contrôleur aérien de Kourgan-Tubé a affirmé qu'aucune autorisation n'avait été donnée et que les deux appareils devaient revenir à Kaboul. Comme c'était impossible faute de carburant, MM.Sadovnitchi et Rudenko ont demandé et obtenu l'autorisation d'effectuer un atterrissage forcé à Kourgan-Tubé. Mais immédiatement après l'atterrissage, ils ont été interpellés, puis mis en examen. Les avions ont été saisis par les autorités tadjikes.

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