Le compte rendu de l’AIEA précise que l’Iran poursuivait avant 2003 des projets de fabrication d'armes nucléaires et n'aurait probablement, pas suspendu ces projets depuis. Le document a bouleversé la communauté mondiale. Selon les médias, il est possible qu’Israël inflige un coup aux installations nucléaires iraniennes à la fin de 2011 ou le début 2012, écrit Daily Mirror. Car, avant la publication du comte rendu de l’AIEA le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu essayait de se doter du soutien de la plupart des ministres clés pour réaliser une opération armée contre l’Iran.
Selon les analystes, en cas de confrontation armée d’Israël avec l’Iran le prix de l’or noir risque d'atteindre deux cent dollars le baril d’ici mars 2012. Selon l'avis des plus sceptiques, les prix monteraient même jusqu'à 290 dollars le baril. Et cela, même si l’Iran ne se classe pas parmi les leaders de l’extraction des hydrocarbures, considère l’expert Denis Borissov.
«L’Iran contrôle le détroit d’Ormuz : la porte du Golfe. Il est possible d’évaluer le pétrole extrait dans la région et transféré via le Golfe à près de 15-20 millions de barils par jour», analyse-t-il. «Si de telles quantités sont exposées au marché, cela entraînera un collapsus et le déficit de pétrole au marché mondial. Les prix monteront en flèche. Et il est difficile de prédire l’évolution de la situation à l’égard de l’Iran, notamment en ce qui concerne l’ingérence des Etats-Unis ou d’Israël».
En plus d'une éventuelle guerre entre Israël et l’Iran, la presse indique qu’en cas de fabrication d’une bombe nucléaire en Iran, la Turquie et l’Arabie saoudite suivront son exemple. C'est ce qu'révèlent certaines sources britanniques On risque alors de voir surgir un puissant lobby nucléaire au Proche et au Moyen-Orient, ce qui promet une nouvelle confrontation, dont il est difficile de prédire le scénario.