Le chinois, le portugais et le russe (les langues des pays du BRIC) gagnent du terrain au Japon, et ont mis fin à la position dominante de l'anglais parmi les langues les plus étudiées, écrit lundi le journal économique Nikkei.
Selon l'article, l'anglais, qui occupait la première place parmi les langues les plus étudiées dans les années 1990-2000, a cédé en 2010 la première place au chinois, qui n'était que 5e en 1990. La langue de Pouchkine connaît elle aussi une hausse de popularité vigoureuse. 11e dans les années 1990, le russe s'est hissé en 2010 à la quatrième position, devancé seulement par le chinois, l'anglais et le portugais.
Selon le quotidien, cette hausse de popularité est avant tout liée aux perspectives de croissance des marchés chinois, russe, brésilien et indien. Des compagnies telles que Mitsubishi Electric, Toshiba et Mitsui ont pris l'habitude ces dernières années d'envoyer leurs employés vers ces pays ainsi qu'au Vietnam pour des stages linguistiques.
Comme le raconte au journal une employée de Mitsubishi Electric envoyée en Russie, "le fait que la langue soit rare est le plus attirant. C'est une chance de renforcer son prestige en tant que spécialiste et de gravir pus rapidement les échelons".