Le groupe de travail sur les hautes technologies du Congrès des Etats-Unis a exprimé sa préoccupation à propos de l'éventuelle adhésion de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), informe ITAR-TASS.
23 législateurs américains ont fait part de leur préoccupation dans une lettre adressée vendredi au négociateur américain Ron Kirk.
Moscou " n'a toujours pas rejoint à l'accord sur les technologies de l'information qui supprime la majorité des taxes frappant les produits de haute technologie contrairement à sa promesse donnée en 2006 ", ont-ils souligné motivant leur inquiétude. " La participation russe à cet accord est nécessaire pour confirmer que les produits de haute scientificité en provenance des Etats-Unis auront un accès concurrentiel au marché émergent russe et ne seront pas imposables. Sinon, cela risque d'avoir des conséquences économiques sérieuses pour nos exportateurs, ainsi que pour les sociétés américaines présentes en Russie qui utilisent les produits de haute technologie créés aux Etats Unies.
" Washington voudrait obtenir de Moscou une garantie écrite que la partie russe honorera ses engagements en matière d'adhésion à l'accord sur les technologies de l'information ", ont-ils indiqué.
Le groupe de travail sur les hautes technologies a fait sa déclaration au moment oú Barack Obama et les autres dirigeants du G20 " saluaient l'achèvement de la procédure d'adhésion de la Russie à l'OMC d'ici à la fin de l'année ".
Certains législateurs américains influents, dont le chef de la commission sénatoriale des finances Max Baucus, ont antérieurement envoyé une lettre à Ron Kirk, oú ils ont demandé que l'administration s'assure que Moscou correspond en réalité aux critères définis par l'OMC. Ils ont exprimé leur préoccupation à propos de la protection en Russie des droits de propriété intellectuelle, de l'accès des produits agricoles russes au marché russe, ainsi qu'à propos de la politique d'investissement en matière de construction automobile en Russie.
" Bien que nous reconnaissions que la Russie a obtenu depuis 1991 des progrès en terme d'ouverture économique, son adhésion (à l'OMC) doit résoudre les graves problèmes en suspens ", ont souligné les auteurs de la lettre.
