Boite aux lettres 04.11.2011

© Photo: RIA NovostiBoite aux lettres 04.11.2011
Boite aux lettres 04.11.2011 - Sputnik Afrique
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Nous répondrons aux questions de nos auditeurs sur le système GLONASS, sur les travailleurs migrants et l’explorateur Vladimir Atlassov.

Nous avons reçu un rapport d’écoute de notre auditeur Roger Roussel de Le Goulet (Canada). Il a écouté le journal et le «Monde  comme il va» et nous a remercié «de  produire des  émissions de  grande qualité».

Voilà ce que nous a écrit Daniel Lautrey de Gevrey-Chambertin: «Je  suis écouteur SWL et c’est  avec plaisir que je vous écoute régulièrement. J’apprécie tout particulièrement vos programmes  musicaux. Vous trouverez ci-dessous les conditions de réception de ma station, ainsi que quelques détails sur le contenu de vos programmes. Merci de bien vouloir confirmer ce rapport d’écoute  par carte QSL. Pourriez-vous me faire parvenir une documentation sur vos heures d’émissions ainsi que sur les fréquences utilisées. Meilleures 73».

Bien sûr que nous envoyons nos horaires à nos auditeurs qui n’ont pas d’Internet. Nous les enverrons également à Daniel Lautrey. Voici une lettre de Bénin de Rachad Affo : «Bonjour, chers amis  de la radio. Comment vous portez-vous ? Cela fait déjà plus de 8 mois que je vous ai écrit et  même presque écouté sur les ondes courtes. La  raison est  toute  simple: les études, surtout que je  me suis également inscrit en Anglais cette année. Nous voici presque à la fin de  tout ceci et j’espère que le résultat sera positif, surtout à ma faculté  principale (chimie, biologie, géologie). En  attendant je vais reprendre avec les ondes courtes. J’ai ma propre boîte postale et je suis donc impatient de recevoir votre chaleureux courrier. Expédiez-moi la nouvelle grille de  fréquences». 

Naghmouchi Nouari de l’Algérie nous écrit assez souvent. Voici son dernier message : « L’Algérie a de bonnes relations avec la Russie. Je me souviens que  j’ai  travaillé avec les Russes dans les  années 90 avec l’entreprise TPE qui est spécialisée en  montage industriel, et  j’en  ai  gardé un bon souvenir. A  propos de  vos programmes  je  tiens  à  vous  informer que je suis très content  de  vos émissions et j’ai appris beaucoup de choses sur la  Russie, surtout grâce à votre émission la  «Boîte aux lettres». Je regarde souvent la chaîne RussiaToday en arabe et trouve qu'elle fait de bons programmes également».

Bassiriba Doumbia (Mali) nous demande de parler du système de navigation russe «GLONASS».

Le système GLONASS, c'est le système de positionnement par satellite qui assure également la surveillance du transport. GLONASS c’est l’analogue du système américain GPS. L’objectif principal de GLONASS est de définir précisément les coordonnés d’un objet. Bien que le système GLONASS ait  été créé dans les années 1960 comme un système militaire, aujourd’hui il est utilisé pour des buts civils. Il est utilisé également comme un instrument de surveillance du transport automobile.

Les décisions prises à la base du système global de surveillance augmentent l’efficacité du travail non seulement des transports en commun, elles sont également utilisées activement par l’aviation, la marine, les chemins de fer, elles servent à synchroniser les lignes de transmission et de transport et ainsi de suite. Le système GLONASS est conçu par l’Etat conformément aux besoins du ministère russe de la Défense et de la société civile de la Russie. La direction et l’exploitation de GLONASS sont assurées par le ministère russe de la Défense. La société « Les systèmes spatiaux russes » dirige la création, le développement et l’utilisation de GLONASS.

Un groupe de compagnies «M2M telematika» participe activement à la promotion et la commercialisation du système GLONASS. En 2008 la compagnie a conçu et a lancé la production à pleine échelle de l’équipement muni des systèmes GLONASS et GPS. Aujourd’hui l’équipement GLONASS est installé au bord de 50 mille véhicules de transports en Russie et en CEI. En ce qui concerne le travail technique du système, actuellement on a mis en orbite 24 satellites GLONASS. Ces satellites suffisent pour couvrir tout le territoire de Russie et presque du monde entier. L’information concernant les coordonnées est disponible dans tous les coins du Globe terrestre et de  l'Espace circumterrestre. Actuellement la couverture est estimée à 98%.

Selon les experts, en 2010-2011 l’équipement GLONASS a été installé sur 100 mille moyens de transport. Le système de surveillance GLONASS et GPS, les systèmes de surveillance par satellite GLONASS sont activement utilisés dans les secteurs suivants de l’économie russe : le transport de passagers, l’acheminement de frets dangereux, lourds et précieux, les hydrocarbures, l’énergie, la santé publique, le ministère des situations d’urgence, le ministère de l’intérieur et d’autres.

Il faut également souligner un tel domaine de l’utilisation de GLONASS comme les systèmes intelligents de transport. Ce domaine se développe activement en Russie, surtout dans la région d’Altaï, à Moscou, dans les régions de Riazan et de Leningrad.

Daniel Lautrey de Gevrey-Chambertin demande si en Russie il y a beaucoup de travailleurs migrants.

Selon les spécialistes, leur quantité atteint 4 millions de personnes. Les problèmes concernant les travailleurs migrants  et l’immigration  en Russie sont  très sérieux et  urgents. Selon les experts de l’ONU, en 2025 la population de Russie se réduira de 11 millions de personnes. En même temps les flux considérables des migrants  arrivent dans le pays du Sud et de l’Est. Est-ce qu’ils peuvent combler le déclin de la population, le manque de la main d’œuvre, est ce qu’ils pourront s’assimiler? Où bien l’arrivée des migrants entraînera l’effondrement complet du marché, la criminalité ethnique et une explosion sociale?

Il y a des arguments «pour» et «contre» la migration de la main d’œuvre étrangère. Selon Anatoli Vichnevski, chef du Centre de la démographie  et de l’écologie de  l’homme de l’Académie des sciences de Russie, le flux migratoire dans les pays industrialisés, y compris en Russie, est un phénomène tout nouveau qu’on ne peut pas évincer. Est-ce que la migration est avantageuse pour la Russie ?  Bien sûr avant tout il y a des avantages démographiques. Depuis 1993 la population de Russie s’est réduite de 7 millions de personnes. Il y a également des avantages économiques. La Russie n’a jamais souffert de l’abondance de la main d’œuvre. A l’époque soviétique dans plusieurs régions la main d’œuvre manquait et on y déplaçait la population de l’Asie Centrale. La migration de masse n’a jamais été une migration des gens qualifiés. Ainsi pendant la période soviétique c’était la migration de la population rurale dans les villes. Enfin la migration  c’est un facteur économique très important pour les pays en voie de développement.  A l’échelle mondiale les moyens financiers qui sont envoyés par les migrants dans leurs pays  sont énormes.  Les moyens qui partent dans les pays voisins de la Russie y stabilisent la situation ce qui est très important pour la Russie.

Mikhaïl Deliaguine, économiste et politologue présente des arguments «contre». De la migration de masse en Russie profitent le business et les fonctionnaires. Pour le business la migration de masse  c’est la minimalisation des dépenses qui est très importante pendant la crise. Pour les fonctionnaires il est facile de communiquer avec les migrants  qui ont quitté les régions où une catastrophe sociale a eu lieu : Ils sont prêt à faire presque tout ce qu’on leur propose. Toute la société ressent les désavantages de la migration : avant tout c’est le fait que l’équilibre ethnoculturel se dilue. Plusieurs « compatriotes » ne parlent plus russe. Deuxièmement,  les migrants diminuent la rémunération. Ensuite c’est le blocage  du progrès technique. On n’a pas besoin des nouvelles technologies si l’on peut embaucher la main d’œuvre gratuite. La criminalité ethnique  est aussi un très grand problème.

Le service fédéral de migration prévoit de supprimer les quotas sur l’embauche de la main d’œuvre étrangère. Il propose de créer des nouvelles conditions pour les migrants. On prévoit de délivrer aux étrangers, dont notre pays a besoin, des titres de séjours. Selon les spécialistes, le nombre des Russes aptes au travail diminuera de 2011 à 2025 d’au moins 10 millions de personnes, le nombre de gens âgés va croître. Cela entraînera le déficit de la main d’œuvre. Les problèmes concernant la santé publique, la retraite et  la  sécurité sociale seront plus aigus. On prévoit élaborer des programmes de la migration à court et à long terme, de la migration saisonnière, des projets pour des spécialistes qualifiées et hautement qualifiés. Un système très simple va définir les migrants bienvenus. Il prendra en considération l’âge, l’éducation, la qualification et d’autres paramètres.

Amrane Meriem Sabine d’Algérie nous a demandé de parler de l’explorateur russe Vladimir Atlassov. C’était un Cosaque de Sibérie qui a exploré depuis1697 jusqu’à sa mort la péninsule de Kamtchatka en fournissant les données informatives et précises qui ont été uniques pour son époque. Les sources écrites peuvent en servir d’exemple, malheureusement il n’y a que deux sources qui se sont conservées.

Vladimir Atlassov est devenu à la fin du XVII s. le nouvel intendant de la prison d’Anadyr. On lui attribue la deuxième découverte de Kamtchatka. Les renseignements d’Atlassov sur Kamtchatka ont été très variés. Il parlait de la richesse de cette terre et de l’existence d’autres terres habitées. Atlassov a mûri pendant 30 ans son idée d’aller à Kamtchatka, mais il ne l’a réalisé qu’en 1696.

Atlassov est parti en voyage hivernal à Kamtchatka. Il était en tête d’un détachement de 125 personnes, qui se composait des Russes et des  Youkaguirs. Atlassov  est arrivé en rennes jusqu’aux Koriaks qui peuplaient la baie Penjinskaya. Pendant deux semaines il a recueilli les informations sur la vie de ce peuple, il a  décrit ses armes, ses demeures, sa nourriture. Pendant ce voyage Atlassov a traversé presque toute la côte occidentale de la péninsule de Kamtchatka.

En 1707 Atlassov a été envoyé comme intendant à Kamtchatka, il a occupé ce poste pendant six mois. Les soldats révoltés ont jeté Atassov dans la prison  d’où il s’est évadé et il est resté jusqu’au mois de janvier 1711 à Nijnekamtchatsk où il a été tué pendant une révolte des Cosaques.

Vladimir Atlassov c’est le premier Russe à découvrir l’Océan Pacifique. Une île, une baie, un volcan de la chaîne des montagnes des Kouriles et des agglomérations à Kamtchatka et à Sakhalin portent son nom.

Sa vie était courte mais pleine des événements!

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