Le premier ministre grec Georges Papandréou a renoncé à organiser un référendum sur le plan européen de sauvetage de la Grèce, rapportent jeudi les médias internationaux en référence à des sources au sein de la chancellerie du premier ministre.
M.Papandreou avait proposé un référendum sur le plan de rigueur lié au programme de sauvetage de la Grèce, proposé par l'UE et le FMI. En échange, Athènes devra prendre de nouvelles mesures d'austérité, alors que de plus en plus de Grecs protestent contre ces sacrifices.
Les leaders européens ont déclaré qu'un tel référendum menacerait la stabilité de la monnaie européenne. Ils ont averti que la Grèce ne pourrait rester au sein de l'UE si elle sortait de la zone euro. L'opposition grecque a réclamé la démission du chef du gouvernement.
Par ailleurs, Paris et Berlin ont fait de la mise en œuvre de ce plan, destiné à sauver la Grèce de la faillite et à éviter la contagion de la crise de la dette à toute la zone euro, la condition sine qua non du versement des 8 milliards d'euros de la dernière tranche du prêt de 110 milliards accordé à Athènes en mai 2010.
S'exprimant jeudi lors d'un conseil des ministres extraordinaire, M.Papandreou a affirmé que la participation de la Grèce à la zone euro n'était en aucun moment remise en doute. Il a accepté la perspective d'un gouvernement de coalition, mais a refusé de démissionner.