C’est la première conférence de Rousskiy Mir qui se tient à Saint-Pétersbourg. Les conférences précédentes se sont toutes déroulées à Moscou. Ce qui a poussé le fonds d'aide au développement de la langue et culture russe d'organiser cette rencontre dans la ville sur la Néva, c’est le Festival de langue russe qui s'est déroulé du 30 octobre au 2 novembre.
«Le Festival a réuni les écoliers et les étudiants du monde entier. Beaucoup de participants au festival sont ensuite restés pour la conférence. Je crois qu’on continuera à élargir la géographie de notre champ d'action, parce que la Russie est un grand pays», a dit Viatcheslav Nikonov.
Qu’est-ce qui a changé depuis la création de la fondation il y a cinq ans?
«Nous avons élargi le réseau de nos représentations à l’étranger. Aujourd’hui nous sommes présents dans 78 bibliothèques et universités du monde. Il y a en tout une cinquantaine de bureaux de Rousskiy Mir. Et nous avons déjà obtenu beaucoup de changements positifs. De nouvelles écoles russes ont ouvert, et le statut de la langue russe a sensiblement augmenté à l’étranger. Si au début des années 90 personne ne voulait parler le russe, aujourd’hui la tendance est inverse. De plus en plus de gens veulent apprendre le russe».
Quel est le thème de cette cinquième conférence de Rousskiy Mir?
«Cette année la conférence est consacrée au présent et à l’avenir de la langue russe avec deux tables rondes sur ces thèmes».
Quels sont vos projets pour l’année à venir ?
«L’année prochaine sera consacrée à l’histoire. En 2012 on fête les 1150 ans de l’Etat russe ou plus précisément de l’Etat slave, parce que c'est exactement à ce moment là que Kiev est devenu la capitale de la Rus de Kiev. Cet Etat a réuni les Russes, les Ukrainiens et les Biélorusses».
Ce sera une occasion de se rappeler des liens qui existent entre ces trois peuples, est convaincu Nikonov, espérant que les russophones vivant à l’étranger ressentent désormais leur appartenance au «monde russe».