"Si nous ne nous mettons pas d'accord dans ce domaine (le bouclier antimissile en Europe-ndlr.), cela signifiera que les approches idéologiques prévalent jusqu'à présent et nous empêchent d'intensifier notre coopération même là où nous avons des intérêts communs", a indiqué M.Grouchko à RIA Novosti.
En novembre 2010, la Russie et l'OTAN ont convenu de collaborer dans la mise en place du bouclier antimissile en Europe. La Russie appelle à réaliser ce travail sur un pied d'égalité et à prendre des mesures réciproques pour renforcer la confiance et la transparence dans le domaine de la défense antimissile. Washington a déclaré à maintes reprises que son bouclier antimissile ne visait pas les forces nucléaires russes et que la coopération dans ce domaine profiterait aux Etats-Unis, à l'OTAN et à la Russie. Moscou insiste sur la signature d'un document juridiquement contraignant à ce sujet, mais l'OTAN invite la Russie à la croire sur parole.
D'autre part, "certains pays membres de l'Alliance disent ne pas pouvoir faire confiance à la Russie qui ne fait pas partie du système de défense collective de l'OTAN et n'a pas signé l'article 5 du Traité de Washington approprié. Nous considérons cette logique comme désuète. Elle ne correspond plus aux principes que nous défendons dans le cadre du Conseil Russie-OTAN", a ajouté le diplomate.