Il est difficile de citer tous les artistes et professeurs de chant et de danse qui ont permis au Bolchoï de devenir l'un des ambassadeurs principaux de la culture russe dans le monde. Et pourtant, RIA Novosti a essayé de le faire en publiant, à quelques heures de la réouverture du Bolchoï, des photos de ceux et de celles qui ont fait la gloire de ce théâtre.
Il est difficile de citer tous les artistes et professeurs de chant et de danse qui ont permis au Bolchoï de devenir l'un des ambassadeurs principaux de la culture russe dans le monde. Et pourtant, RIA Novosti a essayé de le faire en publiant, à quelques heures de la réouverture du Bolchoï, des photos de ceux et de celles qui ont fait la gloire de ce théâtre. Sur la photo: Ekaterina Maximova et Vladimir Vassiliev dans "Giselle".
L'art de Fédor Chaliapine, qui a débuté au Bolchoï lorsqu'il était déjà un chanteur de renom, a marqué le tournant du théâtre vers l'opéra national russe. Sur la photo: Fédor Chaliapine dans "Le Prince Igor".
La grande cantatrice du Bolchoï Irina Arkhipova, qualifiée dans le monde de "reine de l'opéra russe", a interprété le rôle de Marina Mnishek dans "Boris Godounov".
Une autre Marina Mnishek a été incarnée sur la scène du Bolchoï par la mezzo légendaire Elena Obraztsova.
Le qualificatif de reine s'applique également à Galina Vichnevskaïa (sur la photo en Madame Butterfly), qui a chanté une trentaine de rôles au Bolchoï.
On ne peut pas ne pas citer le ténor Ivan Kozlovski qui s'est produit au Bolchoï de 1926 à 1954. Sur la photo: Antonina Nejdanova et Ivan Kozlovski dans "Lohengrin" de Wagner.
Sergueï Lemechev fut un autre ténor qui brillait au Bolchoï à l'époque de Kozlovski. Sur la photo: Sergueï Lemechev dans l'opéra comique "Fra Diavolo" d'Auber.
Dans les année 1930, la scène du Bolchoï a vu danser la divine Marina Semenova devenue par la suite la professeur de Maya Plissetskaïa, de Natalia Bessmertnova, de Nina Sorokina et de Nikolaï Tsiskaridze. Sur la photo: Marina Semenova dans "Casse-Noisette" de Tchaïkovski.
De nombreuses générations de danseuses rêvent d'incarner Odette-Odile du "Lac des cygnes". Sur la photo: Maya Plissetskaïa dans le célèbre ballet de Tchaïkovski.
Maya Plissetskaïa s'est à tel point attribué l'image de cygne que ses mains réunies en couronne au-dessus de sa tête telles les ailes d'un cygne mourant constituent l'un des symboles du Bolchoï. Sur la photo: Maya Plissetskaïa dans "La Mort du cygne" de Saint-Saëns.
Une autre danseuse légendaire du Bolchoï - Galina Oulanova - est la seule ballerine à avoir mérité deux monuments de son vivant: l'un à Stockholm, l'autre dans sa ville natale de Saint-Pétersbourg. Sur la photo: Galina Oulanova dans "Les Sylphides".
Les années 1960-1980 sont considérées à juste titre comme l'âge d'or du Bolchoï. Pendant cette période, sa compagnie de danse était dirigée par Iouri Grigorovitch. Sur la photo: Iouri Grigorovitch avec Boris Khokhlov, Ekaterina Maximova et Galina Oulanova après une représentation de "La Belle au Bois dormant".
C'est également au Bolchoï que Natalia Bessmertnova a donné toute la mesure de son talent. Le chorégraphe et danseur Mikhaïl Lavrovski écrivait: "La danse de Bessmertnova vous ensorcelle. Si elle avait vécu à l'époque de Pétrarque, il lui aurait consacré des sonnets".
"Le Lac des cygnes", "Giselle" et "Les Sylphides" figuraient parmi les plus beaux fleurons de son répertoire.
