L’adhésion de la Russie est souhaitée par L'Organisation mondiale du commerce (OMC), sans pour autant que cette dernière ne devienne le lieu d’un débat politique, estime le vice-ministre russe du Développement économique Andreï Slepnev.
"Un consensus existe parmi tous les membres de l'OMC, qui comprennent bien que la Russie devrait adhérer à l'OMC, et dès maintenant. Tout le monde a conscience qu'un petit pays empêche l'adhésion (de la Russie) mais qu'il faut empêcher que l'OMC se transforme en arène politique", a annoncé jeudi le responsable aux journalistes.
Selon lui, l'OMC est très intéressée par la Russie, et l'adhésion de la dernière grande puissance économique au monde à ne pas faire encore partie de l'organisation constituerait un signal fort qui renforcerait l’autorité de cette dernière.
M.Slepnev a également souligné que les exigences de la partie géorgienne n'étaient pas d’ordre commercial, Moscou et Tbilissi cherchant par ailleurs des solutions pour résoudre leurs différents, notamment par une médiation de la Suisse.
Membre de l'OMC, la Géorgie pose comme préalable à l’adhésion de la Russie la mise en place de postes de douane géorgiens le long des frontières entre d’une part a Russie d’autre part l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Moscou s'y oppose, considérant que ces deux républiques sont des Etats indépendants et qu'elles n'ont pas besoin de telles structures.
La Russie, qui négocie son entrée dans l'OMC depuis 1993, est la dernière grande puissance économique à ne pas en faire partie. Pour y adhérer, Moscou doit obtenir l'approbation de chacun des 153 membres de l'Organisation.
