Le sommet de l’UE et de la zone euro a entamé ses travaux à Bruxelles sur un fond favorable. Le Bundestag a voté la participation de l’Allemagne au nouveau plan. La France et l’Allemagne ont levé une série de désaccords sur les détails de ce plan. Un compromis assez difficile a été atteint en Italie sur la réforme des pensions. Les principales puissances mondiales ont envoyé de premiers signaux de leur volonté pour participer au financement du plan du salut pour l’Europe.
En Italie, considérée ces temps-ci comme le principal «maillon faible» de la zone euro après la Grèce, la coalition au pouvoir a réussi à pervenir mardi soir à un compromis difficile sur le lancement de la réforme des pensions, prévoyant, notamment, de repousser l’âge de départ à la retraite à 67 ans.
Par ailleurs, la Chine et la Russie ont déjà fait comprendre leur volonté d'étudier leur participation au soutien financier des mesures de stabilisation pour la zone euro, ou de certains de ses pays membres, même si pour prendre une décision définitive, elles ont besoin d’analyser les documents finaux du sommet. Suivant le projet de déclaration finale du sommet, les pays de la zone euro entendent attirer pour renforcer le Fonds européen de stabilité financière des investisseurs privés et étatiques «d’autres pays que ceux de l’UE».
Récapitalisation des banques décidée
Les chefs des Etats européens sont déjà parvenus plus tôt dans la soirée à un accord sur la recapitalisation des banques de l'Union européenne. "Nous nous sommes mis d'accord sur la recapitalisation des banques qui doit être l'un de nos principaux objectifs", a annoncé à la presse le Premier ministre polonais Donald Tusk, précisant que les fonds propres des banques devraient passer à 9%.
Cette récapitalisation, estimée à l'échelle européenne à 100 milliards d'euros a déjà été décidée dimanche dernier.
