Même si les charges pénales qui pèsent contre Dominique Strauss-Kahn dans l’affaire Sofitel de New York ont été abandonnées, l’ex-patron du FMI serait toujours confronté à la procédure civile, intentée par Nafissatou Diallo.
En septembre dernier, Strauss-Kahn avait demandé le classement de la plainte portée contre lui, faisant référence à l’immunité judiciaire, dont il bénéficiait en tant que directeur du FMI. Mais les avocats de la femme de chambre guinéenne ont contre-attaqué, affirmant lundi que l’immunité invoquée par DSK n’avait «aucune valeur», arguant que l’ancien directeur du FMI s’appuie sur un traité dont les Etats-Unis ne sont pas signataires.
Les avocats de Dominique Strauss-Kahn n’ont pas réagi à cette information pour l’instant.