L'enthousiasme des investisseurs va réchauffer les latitudes nordiques. Il faudra extraire le pétrole et le gaz dans les conditions du pergélisol, de la nuit polaire et des tempêtes. Les gisements richissimes dans les zones arctiques intéressent les investisseurs étrangers malgré les risques et un climat rigoureux.
La Russie est en train d’élaborer un système d’avantages fiscaux pour stimuler l’extraction et la production du gaz naturel liquéfié sur le plateau, a indiqué Valery Yazev. "Il est prévu de porter à zéro l’impôt sur l’extraction des minéraux utiles pour les compagnies russes et étrangères, d’annuler les quotas d’importation d’équipement, et simplifier la procédure de passage de la frontière russe pour le personnel desservant le gisement".
Statoil et Total intéressés
Le consortium «Gazprom» met en œuvre conjointement avec le groupe norvégien Statoil et le français Total un projet de gisement de Schtokman sur le plateau continental de la mer de Barents. Le gaz extrait vers 2016 sera transporté vers la presqu’île de Kola, où il est prévu de construire une usine de liquéfaction de gaz. Le gaz sera transféré en perspective par le gazoduc dans le fond de la Baltique dans les pays de l’UE grâce au gazoduc du projet «Nord Stream». Le gaz liquéfié sera livré en Amérique du Nord, ajoute Valery Yazev.
Ainsi, la Russie est ouverte à la prospection de ses riches gisements du Nord, conjointement avec les partenaires étrangers. Et Moscou compte en échange d’une coopération ouverte et transparente et des avantages fiscaux sur l’accès aux technologies innovantes, ainsi que l’extension des exportations.