Plus de 600 observateurs étrangers et un demi-million d’observateurs russes surveilleront le scrutin en Russie, indiquent le journal « Izvestia ». Le chef de la Commission électorale centrale Vladimir Tchourov a dit, notamment, en direct à la chaîne de télévision « Rossia 24 » : « Nous avons adressé les invitations aux institutions dont la Russie est membre. Nous espérons que plus de 500 observateurs de divers Etats travailleront aux bureaux de vote conjointement avec un demi-million d’observateurs des partis politiques », a dit Vladimir Tchourov. Les Etats-Unis, l’Allemagne et d’autres pays devraient inviter les observateurs à leur scrutin, en particulier plusieurs centaines d’observateurs du Bureau pour les institutions démocratiques et les droits de l’homme de l’OSCE.
Le gouvernement allemand met en doute l’éventuelle entente entre l’UE et l’Ukraine après le verdict contre l’ex-première ministre Youlia Timochenko, indique le ministre d’Etat du ministère allemand des AE Werner Heuer cité par l’agence ITAR-TASS. La signature de l’accord était fixée à décembre prochain.
La Géorgie qui déclarait précédemment son intention d’abandonner les pourparlers entre la Russie et l’OMC a consenti à s’entretenir à ce sujet le 20 octobre. Selon le ministre des AE Sergui Kapanadzé, rapporte le correspondant du journal « Vzgliad » à Tbilissi, la position de la Russie n’arrange pas la Géorgie. Moscou refuse de fournir à Tbilissi l’information sur le trafic-marchandises entre la Russie et l’Abkhazie, la Russie et l’Ossétie du Sud. Selon le journal, le vice-président du gouvernement géorgien Gueorgui Baramidzé a déclaré que la Suisse en mission de médiation entre Moscou et Tbilissi recherchait des compromis sur l’OMC. « A notre avis, l’initiative élaborée par la Suisse pourrait poser le fondement pour l’entente », a dit Baramidzé.
L’Ukraine signera un accord sur une zone de libre-échange avec les pays de la CEI, écrit « Rossiiskaïa Gazeta ». Le premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov doit signer le document le 18 octobre à la séance du Conseil des chefs de gouvernement de la CEI, du Conseil intérétatique de la Communauté économique eurasienne et de l’organe supérieur de l’Union douanière au niveau des chefs de gouvernement qui se tiendra à St Petersbroug. L’accord contribuera à promouvoir la coopération avec les pays de l’Union douanière ce qui est très important pour l’économie ukrainienne. L’Ukraine ne peut se permettre perdre le marché européen ni, d’autant moins, le marché des pays de la CEI. Selon les experts, son adhésion à l’Union douanière stimulera le développement de l’économie du pays alors que l’aménagement d’une zone de libre-échange avec l’UE présente des risques sérieux.