Youlia Timochenko sera interrogée aujourd’hui dans le cadre du nouveau dossier, écrit « Nezavissimaïa Gazeta ». L’enquête promet d’être encore plus scandaleuse que le procès gazier. Elle est engagée sous prétexte d’un message adressé en juin au gouvernement ukrainien par le ministre russe de la Défense Anatoli Serdukov. La partie russe n’a pas commenté officiellement la situation mais les fonctionnaires se montrent étonnés que le message de Serdukov soit à l’origine de l’enquête. Selon le directeur de la compagnie de consultations « Berta Communications » Taras Berezovetz, une nouvelle enquête est initiée parle même groupe dans l’entourage de Yanoukovitch que le procès précédent. « Il a été promis au président d’assurer la révision au plus vite des accords gaziers avec la Russie, de régler les problèmes de l’intégration à l’Europe, d’évincer Timochenko de l’échiquier politique. Or, un scandale a éclaté », constate l’expert. Le message de Serdukov invoqué comme prétexte ne fait qu’aggraver la situation. La partie russe n’adresse pas de prétentions officielles, n’intente pas d’actions en justice. Les fonctionnaires ukrainiens cherchant à prouver à tout prix que les contrats gaziers étaient signés en 2009 dans le contexte d’un complot et de la corruption portent ombrage au Premier ministre russe Vladimir Poutine, candidat à la présidence et jouent par là même un mauvais tour à Yanoukovitch. Ce qui se produit actuellement n’aura pas de délai de prescription, écrit pour conclure l’expert ukrainien.
L’accord provisoire de coopération dans l’assurance vieillesse entre l’Estonie et la Russie qui est entré en vigueur le 16 octobre sera appliqué pendant six mois, indique l’Agence RIA Novosti. Un tel document est nécessaire, la Douma d’Etat russe n’ayant pas ratifié l’accord de coopération bilatérale dans ce domaine. L’accord n’entrera pas en vigueur avant que les deux Etats n’échangent de lettres de ratification.
Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev interviewé par un correspondant de la chaîne de télévision « Al-Jazeera », a signalé un grand apport du Premier ministre russe Vladimir Poutine à l’évolution des rapports entre les deux pays, indique l’agence « Interfax ». « Le fondement de la politique russe à l’égard de l’Azerbaïdjan a été posé par Vladimir Poutine, premier président de Russie ayant entrepris la visite en Azerbaïdjan en 2001, a dit Aliev. Selon le leader azerbaïdjanais, les deux pays ont enregistré ces dix dernières années les acquis substantiels en coopérant dans la politique, l’économie, dans le secteur énergétique. « A mon avis, la Russie et l’Azerbaïdjan entretiennent les rapports de bon voisinage. Vladimir Poutine a posé le fondement de cette politique et le président Medvedev l’applique, a dit le leader azerbaïdjanais s’étant montré convaincu qu’avec l’élection de Vladimir Poutine à la présidence en 2012 cette politique serait poursuivie.
