Les menaces contre Israël attribuées à Assad sont une provocation (Moscou)

© RIA Novosti . Sergei GuneevBachar el-Assad
Bachar el-Assad - Sputnik Afrique
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Des menaces "de tirer des centaines de missiles sur le territoire israélien", attribuées au président syrien Bachar el-Assad, ne sont qu'une provocation grossière, voire un acte d'une guerre de l'information contre la Syrie, déclare le ministère russe des Affaires étrangères.

Des menaces "de tirer des centaines de missiles sur le territoire israélien", attribuées au président syrien Bachar el-Assad, ne sont qu'une provocation grossière, voire un acte d'une guerre de l'information contre la Syrie, déclare mercredi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Il est évident que cela émane des forces souhaitant dénigrer l'image de la Syrie et de ses autorités aux yeux de l'opinion internationale et (…) justifier ainsi une ingérence extérieure dans les affaires de ce pays pour y renverser le régime en place", lit-on dans le communiqué.

Mercredi, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov a rencontré l'ambassadeur syrien à Moscou Riyad Haddad pour lui indiquer que Moscou qualifiait d'inacceptables des actes pareils.

Pour sa part, M.Haddad a également signalé un rôle négatif de certains médias arabes et internationaux dénaturant les faits et attribuant aux dirigeants syriens des propos que ceux-ci n'ont jamais tenus.

La Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime de Bachar al-Assad. Les troubles ont débuté à Deraa (sud) avant de s'étendre à d'autres villes. Selon les données de l'Onu, la répression de la révolte populaire par les forces de sécurité aurait fait plus de 2.700 morts.

Pour sa part, Damas dément ce chiffre et affirme que près de 800 militaires et policiers ont été tués par des "éléments terroristes armés" et évalue à 1.500 le nombre des victimes des deux côtés.

L'opposition réclame la démission du président Assad et des transformations politiques.
Les Etats-Unis, l'Union européenne, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et certains autres pays  appellent le président syrien à partir immédiatement et durcissent leurs sanctions contre son régime.

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