Le Conseil national syrien (CNS), principale instance de l'opposition, a soumis à une critique virulente la Russie et la Chine pour avoir usé de leur veto au Conseil de sécurité de l'Onu pour bloquer le projet de résolution sur la Syrie, rapporte la radio Sawa.
"Le veto russo-chinois au Conseil de sécurité de l'Onu encourage la violence en Syrie", a déclaré le président du CNS, Burhan Ghalioune, universitaire syrien résidant à Paris.
"Soutenir Bachar al-Assad dans son projet militariste et fasciste ne va pas encourager le peuple syrien à rester dans la révolution pacifique", a-t-il averti.
Détenteurs du droit de veto au Conseil de sécurité de l'Onu, la Chine et la Russie, membres permanents du Conseil, ont opposé mardi 4 octobre leur veto au projet de résolution européen du Conseil de sécurité de l'Onu sur la Syrie. Selon le délégué permanent russe auprès de l'Onu, Vitali Tchourkine, ce document reposait sur une logique de confrontation et n'excluait pas explicitement une ingérence extérieure armée.
Le chef de la diplomatie britannique William Haig a qualifié d'"erronée et regrettable" cette décision de Moscou et de Pékin, alors que le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré que ce mardi 4 octobre était un "triste jour pour le peuple syrien".
Depuis mars dernier, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime du président Bachar el-Assad. Selon les estimations de l'Onu, la répression de la révolte populaire par les forces de sécurité aurait fait plus de 2.700 morts.
Syrie: l'opposition condamne le veto russo-chinois à l'Onu
21:12 05.10.2011 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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Le Conseil national syrien (CNS), principale instance de l'opposition, a soumis à une critique virulente la Russie et la Chine pour avoir usé de leur veto au Conseil de sécurité de l'Onu pour bloquer le projet de résolution sur la Syrie, rapporte la radio Sawa.