Les yetis à l’honneur en Sibérie

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L’Altaï attire non seulement les touristes et les amateurs des sports d’hiver mais aussi

L’Altaï attire non seulement les touristes et les amateurs des sports d’hiver mais aussi les « abdominales hommes des neiges ». La population de yetis dans le sud de la Sibérie a triplé ces dernières années, affirment les chercheurs et les passionnés de ces êtres légendaires. Une conférence internationale consacrée aux hommes des neiges se tiendra dans la région de Kemerovo en Russie.

La conférence réunira ceux qui savent que l’hominologie est une science étudiant les hominidés qui ressemblent à des grands singes. Les passionnés et les sympathisants de yetis viendront du Canada, de la Suède, de l’Estonie, de la Mongolie, de la Chine. Ce serait une occasion pour les chercheurs russes et américains de rendre public leurs études sur les similitudes génétiques des hommes des neiges et des homos sapiens ainsi que des vidéos et photos prouvant l’existence des yetis et même un enregistrement d’une voix d’homme des neiges. C’est en Amérique du Nord que la plupart d’études génétiques des yetis est effectuée. Les Bigfoot, comme on les appelle aux Etats-Unis, sont répandus dans le monde entier mais choisissent les endroits difficiles d’accès, raconte le directeur du Centre d’hominologie international, Igor Bourtsev:

« Les dernières recherches indiquent que l’homo sapiens a éliminé tous les autres bipèdes du type néandertalien. Ces derniers sont les plus proches de nous. L’homo sapiens les a donc éliminés. Mais il n’est pas à exclure qu’une partie d’entre eux s’est refugiée dans les régions montagnardes que l’homo sapiens fréquentait peu. Ils ont su survivre plusieurs dizaines de millénaires sans outils, sans habits, sans feu. Leur seul ennemi, c’était l’homo sapiens qu’ils évitaient donc. Ils ont adopté le mode de vie nocturne. Ils s’installent dans les endroits peu fréquentés par les hommes. Parce que s’ils n’avaient pas évité les hommes, ils auraient été finis comme espèce depuis longtemps ».

Il est difficile à dire combien de yetis habitent les montagnes de l’Altaï. Selon Igor Bourtsev, il s’agit de quelques dizaines d’individus. Les habitants de la région témoignent de l’existence des yetis: certains les ont vus de loin, d’autres de plus près. Les « tête-à-tête » avec les hommes des neiges restent quand-même assez rares. Mais il y a pas mal de traces laissées par les yetis. On trouve des empreintes des Bigfoot là où l’homme n’a jamais mis le pied. Les empreintes sont en général 30-35 cm de longueur ce qui veut dire que celui qui les a laissées mesure 1,5-2 m et pèse près de 250 kg. On retrouve aussi des cabanes rudimentaires, des branches et des troncs d’arbres tordus. Dans le cadre de la conférence les hominologues et anthropologues partiront dans les montagnes à la recherche d’un homme des neiges.

Depuis 1958 lorsque l’Académie des sciences avait entrepris une expédition pour trouver les « hominidés reliques » le yeti n’a pas bénéficié d’une grande attention en Russie. C’est aussi pour la première fois depuis un demi-siècle que l’Etat prend ce sujet au sérieux. La conférence est organisée à l’initiative et avec le soutien du gouverneur de la région de Kemerovo, Aman Touleïev. Du point de vue économique c’est la région qui en profite: les itinéraires touristiques classiques se sont enrichis par un nouveau circuit « Sur les traces de l’homme des neiges ».

© © Photo: RIA Novosti
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© © Photo: kem.sibnovosti.ru
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