Le Sénat change de cap

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Les gauches fêtent une victoire historique. Pour la première fois dans le Veme République, c’est-à-dire depuis 1958, la gauche a basculé le Sénat.

Les gauches fêtent une victoire historique. Pour la première fois dans le Veme République, c’est-à-dire depuis 1958, la gauche a basculé le Sénat.  Et Nicolas Sarkozy est devenu le premier président qui a perdu le contrôle de la chambre haute du Parlement français.  Les socialistes sont sûrs que c’est un pas marquant avant les élections présidentielles 2012. La droite, au contraire, croit que rien n’est joué dans la course au poste du chef de la République. 

Parmi les 348 sièges au Sénat la coalition des socialistes,  des verts et des communistes a gagné une majorité minime, mais décisive – environ 30 siège de plus que les droites.  Ce dimanche en France Métropolitaine et dans les départements d’Outre mer quelques dizaines de milliers de grands électeurs ont élu au suffrage universel indirect la future composition du Sénat.  Ce mode de scrutin devient le principal atout de l’UMP qui s’empare du fait que ce n’est pas le peuple qui a voté.  En tout cas ca va affaiblir les positions de Nicolas Sarkozy dont la cote n’est plus que 32%. 

Le pouvoir législatif est tombé dans les mains des socialistes qui menacent  maintenant de bloquer toutes les réformes sarkoziennes. Et la première victime est  sans aucun doute «la règle d’or » sur l'équilibre budgétaire.  Lundi Nicolas Sarkozy a appelé à une réunion d’urgence et fermé à l’Elysée.  Au journal de TF1 le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé a laissé échapper quelques détails sur le ton qu’avait ce rendez-vous des perdants qui ne désespèrent pas.  

Dire que nous avons été défait est une manière de dire les choses très simplement. Ce que je crois c’est que chacun doit en assumer les responsabilités, je le prend pour ma part. Ne serait ce que pour une chose je n’ai pas réussit comme d’ailleurs tous mes amis et dieu sait si on s’est donné du mal à rassembler dans un certain nombre de départements. On a vu des listes divisées, ce qui fait perdre des sièges, je l’ai vu dans le département de seine et marne on l’a vu ailleurs, alors la moralité de tout ça c’est compte tenu de la gravité de la crise, des enjeux qui sont les nôtres on doit être absolument rassemblés et vous voyez à quoi je veux en venir évidemment derrière Nicolas Sarkozy pour la présidentielleIl ne faut pas sur-interpréter d’abord parce que il y a deux sièges de majorité ou trois. Deuxièmement relativisons les choses un corps électoral avec qui a voté ? Des maires, conseillers municipaux et régionaux, ce sont les français dans leur ensemble qui vont voter aux présidentielles et aux législatives. Et c’est à nous de faire ce travail et c’est pour ça que vous me voyez très déterminé, parce que la mobilisation générale ça va être pour dire à tous les Français : attention cette crise ; il n’y a pas grand monde qui peut porter les réformes et celui  qui aujourd’hui est à la tête de notre pays est celui qui a le sang froid et la compétence pour y parvenir. 

Derrière tout cela il y a un rendez-vous qui n’est ni de gauche ni de droite, qui est l’ intérêt supérieur de notre pays, moi je milite pour que cette règle d’or soit adoptée et je m’inquiète de voir que rien dans le projet du PS ne nous renvoi à la nécessité d’être très rigoureux sur le plan budgétaire. 

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